•  

    Le Nombre Quarante dans la Bible

     

    Le Nombre Quarante dans la Bible

     

    « Il (Élie) se leva, mangea et but ; et avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb » 1 Rois 19:8

     

    En lisant la Bible, nous pouvons remarquer que certains nombres réapparaissent souvent. Ces répétitions ne sont pas anodines mais nous transmettent un message qu'il n'est pas toujours aisé de comprendre. Je vais aujourd'hui essayer de vous donner une piste sur la compréhension du nombre quarante  qui apparaît 98 fois dans la parole de Dieu. Quarante est un nombre qui symbolise le changement par un temps d'attente et de préparation qui mène vers un nouveau départ.

     

     Prenons plusieurs exemples : Premier exemple Genèse 7:12 « La pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits ».

     

    Ce temps de déluge où Noé et sa famille sont sur l'arche est la fin d'un temps de perdition et le début d'une alliance entre Dieu et les hommes, c'est un nouveau départ pour l'humanité. Dieu, dans son amour immense, donne à l'homme une nouvelle possibilité de se tourner vers lui et de placer en lui sa confiance et son amour. Noé fait preuve de patience, de confiance et d'espérance en Dieu en fabriquant l'arche puis en y demeurant le temps nécessaire pour que Dieu lui prépare un nouveau lieu assainit pour avancer dans la foi.

     

    Dans Exode 34:28 nous pouvons lire ceci « Moïse fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits. Il ne mangea point de pain, et il ne but point d'eau. Et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles de l'alliance, les dix paroles ».

     

    Dans ce passage, Moïse se tient devant l’Éternel dans l'humilité, dans l'attente et l'espérance et Dieu lui donne les tables où sont inscrites les commandements, les paroles de l'alliance qu'il fait avec Israël. Cette alliance est un nouveau départ vers la terre promise, vers l'accomplissement de la promesse.  La désobéissance du peuple amène Dieu à les faire patienter quarante ans dans le désert, le temps que l'ancienne génération fasse place à la nouvelle génération qui aura apprit dans ce temps de solitude, la patience, la confiance et l'espérance dans les promesses de Dieu (une génération est symbolisée par quarante années).

     

     Prenons ensuite le passage de Jonas 3:4 «Jonas fit d'abord dans la ville une journée de marche ; il criait et disait : encore quarante jours, et Ninive est détruite ».

     

    Ce temps est donné à Ninive pour avoir la possibilité de se repentir et de se tourner vers Dieu. Dans sa grâce infinie, Dieu donne la grâce au peuple de Ninive de prendre conscience de ses péchés et de demander pardon en se repentant. Ce temps de réflexion a pour but le commencement d'une vie nouvelle en adéquation avec les commandements de l’Éternel.

     

    Puis dans 1 Samuel 17:16 « Le Philistin s'avançait matin et soir, et il se présenta pendant quarante jours ».

     

    Il a fallu ce temps d'attente pour que David puisse aller vers ses frères et, rempli de l'Esprit, affronter Goliath. Ces quarante jours ont été le début de la délivrance pour le peuple et le changement de vie pour David qui de berger devient ensuite Roi d’Israël pendant quarante ans.

     

     Enfin, terminons par l'exemple d’Élie qui nous a introduit dans ce sujet (1 Rois 19:8). Découragé, apeuré, Élie s'enfuit face à la menace. Dieu dans son amour le protège, prend soin de lui et le nourrit tant physiquement que spirituellement, ce qui donne alors au prophète la force de parcourir le chemin jusqu'à la montagne de Horeb où Dieu va le fortifier. Ce temps pour s'y rendre va transformer sa vie et renouveler sa foi, sa confiance et son espérance. Il va sortir plus fort de ce temps d'isolement, fortifié par l'Esprit.

     

     Nous pourrions poursuivre les exemples avec Ézéchiel... mais nous poursuivrons par ce passage où Jésus après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, dans le désert eut faim (Mathieu 4:2).

     

    Nous voyons que Jésus lui-même a connu ce temps de «désert» pour se préparer non seulement à résister au diable mais aussi à entrer dans son ministère jusqu'à la croix du calvaire.

     

    C'est un encouragement que le Seigneur nous donne pour prendre le temps de nous poser et passer du temps dans la présence de Dieu pour pouvoir affronter les Goliaths de la vie mais aussi pour nous humilier devant la face de l’Éternel et y puiser le réconfort, la force et le renouveau pour repartir vivifiés et fortifiés. Le symbole de ces quarante jours ou quarante ans sont un temps où nous sommes confrontés au changement, à la réflexion, mais aussi à la consécration. C'est un nouveau départ. C'est aussi une période pour se remettre devant le Seigneur et être à son écoute.

     

    En lisant ce dernier passage dans Actes 1:3 « Après qu'il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu » nous voyons que c'est aussi un temps où le Seigneur vient à notre rencontre pour nous enseigner, nous former à le suivre et nous préparer à annoncer la bonne nouvelle en étant rempli de son Esprit et de sa force.

     

    Alors sachons rechercher ces temps de renouvellement, de transition ou de transformation afin de pouvoir être utiles au Seigneur. Et si ces moments traversent nos vies et nous laissent parfois dans l'incompréhension, sachons nous humilier devant le Roi des Rois et rechercher sa face en laissant le Saint Esprit ouvrir les yeux de notre cœur et remplir notre esprit et nos vies de sa présence. Mettons nous sous la protection de notre Dieu où nous serons restaurés et renouvelés sachant que ces périodes mises à part sont utiles et nécessaires pour recadrer nos vies et les remettre dans le droit chemin, celui de la vie éternelle en Jésus.

     

    « Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre de bénédictions » Psaumes 84:7

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

    Restons malléables dans les mains du Seigneur

     

     

     

    « Pour que la terre se transforme comme l'argile qui reçoit une empreinte, et qu'elle soit parée comme d'un vêtement ». Job 38:14

     

     

     

    Devant le questionnement de Job, son incompréhension face à la situation qu'il traverse, devant le désespoir de cet homme qui a tout perdu et qui crie à lui, Dieu ne reste pas sourd et lui répond. Il lui montre sa toute puissance, sa grandeur et sa sagesse mais  aussi son amour en lui expliquant qu' il sera toujours présent pour le soutenir et l'aider a surmonter ses angoisses, ses douleurs et sa solitude. Si tous l'on abandonné devant la situation désespérée qu'il traverse, Dieu lui ne l'a pas laissé et est resté à ses cotés pour lui donner la force de surmonter sa peine et de placer en lui sa foi, son espérance et son assurance.

     

     

     

    A travers ce verset de Job 38:14, Dieu va donner un message fort à Job, un message de restauration et de transformation. Après cette épreuve, Job ne verra plus Dieu de la même manière mais il aura appris à le connaître et à lui faire confiance quelle que soient les situations et les circonstances. « Pour que la terre se transforme comme l'argile qui reçoit une empreinte ».

     

     

     

     Pourquoi ce choix de l'argile ?  Et bien pour plusieurs raisons. La première c'est que l'argile est malléable et qu'elle se laisse facilement façonnée et remodelée si besoin est. Tout comme cet argile, nous devons pouvoir rester malléable dans les mains du Seigneur et le laisser nous façonner à sa manière pour pouvoir lui être utile et ainsi le servir avec efficacité (Esaïe 64:7).

     

     

     

    Nous devons également accepter les transformations que Dieu opère dans nos vies, même si nous ne les comprenons pas, en le laissant faire avec obéissance, foi et confiance, sachant que notre Dieu d'amour ne fera jamais rien qui ne soit pour notre bien et pour sa gloire. Sachons nous humilier sous sa main et le laisser diriger toutes choses avec la certitude que cette position de soumission nous permettra de saisir les multiples bénédictions qu'il a en réserve pour chacun de nous. Acceptons donc qu'il nous imprègne et nous marque de son empreinte. Ainsi, en recevant la marque de Dieu en nous, qui montre notre appartenance au Seigneur,   notre vie est transformée, restaurée et lui est soumise, inconditionnellement consacrée et nous devenons le reflet de son image et sa gloire divine.

     

     

     

     Hébreux 1:3 nous dit ceci « Et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts ». En recevant l'empreinte de Jésus dans nos vies, nous recevons la vie éternelle et sommes purifiés de nos péchés comme le potier purifie l'argile de toute impureté avant de la travailler et d'en faire un objet utile. Une autre particularité de l'argile c'est qu'elle est fragile.

     

     

     

     C'est à travers nos faiblesses que Dieu va nous travailler, nous transformer et nous rendre capable de le servir et d'accomplir de grandes choses pour sa gloire. Paul nous laisse ce passage important de 2 Corinthiens 12:9 « et il m'a dit : ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi ».

     

     

     

     La faiblesse de l'argile en fait une matière que le potier peut transformer  et elle devient un vase que le feu va solidifier et qui pourra porter en lui de l'huile  (Psaumes 133:2 ; Ecclésiaste 9:8). Comme cet argile, le feu de l'Esprit va nous transformer à l'image de Christ et nous porterons alors en nous son huile sainte qui nous permettra de servir Dieu avec efficacité. Enfin Dieu emploie dans ce passage de Job un terme important « parée ». Après avoir été « transformée » la terre est « parée » comme d'un vêtement.

     

     

     

    Parer dans le dictionnaire signifie entre autre, orner, préparer avec soin, s'apprêter avec attention. Ainsi transformés, nous sommes donc préparés à porter en nous les attributs qui font de nous des enfants de Dieu, nous sommes apprêtés comme un mêt délicieux d'une bonne odeur aux narines de l’Éternel. Tout comme la fiancée se pare de ses plus beaux atouts pour son fiancé, nous sommes préparés pour le jour de l'agneau, du festin divin où nous serons revêtus d'un vêtement blanc que seul le Seigneur nous donnera (Esaïe 61:3).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Apocalypse 3:5 dit ceci « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant les anges ». Nous pouvons également lire dans Apocalypse 7:9 « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout  peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains ».

     

     

     

     

     

    Ainsi, transformés entre les mains du Seigneur, nous devenons des vases remplis d'huile sainte qui nous permet de participer à la table de l'agneau.                

     

     

     

    « Je me réjouirai en l'Éternel, Mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu ; Car il m'a revêtu des vêtements du salut, Il m'a couvert du manteau de la délivrance, Comme le fiancé s'orne d'un diadème, Comme la fiancée se pare de ses joyaux.». Esaïe 61:10

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    Acceptons la délivance et la vie avec Christ

     

     

     

    « Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui -même sans tâche à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! Et c'est pour cela qu'il est le médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis ».  Hébreux 9:13-15

     

     

     

    Si nous remontons dès l'origine dans le jardin d’Éden, la première conséquence du péché a été la séparation d'avec Dieu  et le début du premier sacrifice animal (image du don de Christ) pour couvrir la nudité physique d'Adam et Eve. Le sang versé par le meurtre d'Abel poursuit la propagation du péché qui va grandissant jusqu'à son apogée dans les derniers temps.

     

    En lisant l'ancien testament, nous voyons que l'ancienne alliance passée entre Dieu et le peuple d'Israël lors de la sortie d’Égypte a été scellée par le sang d' agneaux innocents. Ce signe distinctif qui sauva les Israélites du destructeur, leur donna la délivrance et leur ouvrit la voie vers la promesse de la terre promise. Cette alliance faite dans le sang présageait déjà de la promesse de la nouvelle alliance faite en Jésus-Christ notre sauveur. Si l'ancienne alliance était bonne, la nouvelle est encore bien meilleure.

     

     

     

    Faisons une comparaison. Le péché est comme un virus mortel qui contamine tout et détruit tout sur son passage, rien ne lui échappe. C'est une maladie de l'âme qui salit tout, affaiblit notre volonté, sème le doute et les désirs mauvais, endurcit le cœur et la conscience et fini par bloquer et ligoter toute vision spirituelle nous éloignant ainsi de la vérité et de la guérison. Non seulement ce virus attaque l'âme et l'esprit, salit notre corps mais en plus, il est extrêmement contagieux et virulent. Il s'est infiltré partout et il n'a rien épargné. Si nous regardons autour de nous, nous pouvons voir ses effets néfastes et destructeurs dans toute la société et dans le monde entier.

     

     

     

     Humainement, rien ne pourrait nous délivrer ou nous protéger de ce fléau. Jérémie 2:22 nous dit « Quand tu te laverais avec du nitre, quand tu emploierais beaucoup de potasse, ton iniquité resterait marquée devant moi, dit le Seigneur, l’Éternel ». Ainsi tout notre être est infecté, l'âme se trouvant dans le sang sans lequel nous ne pouvons vivre physiquement (Lévitique 17:11 « Car l'âme de la chair est dans le sang [...] »).

     

     

     

     Aussi ce sang contaminé doit être entièrement transformé et renouvelé par un sang pur qui contient l'essence même de la vie, l'antidote unique. C'est pourquoi Dieu, dans son amour immense a donné  le seul remède capable de combattre ce virus et de le détruire entièrement et définitivement. Pour cela, il faut accepter de recevoir ce médicament qui n'est autre que Christ lui-même, remède qui a tout accompli et qui donne la vie éternelle, la réconciliation avec le Père.

     

     

     

     Hébreux 8:6 nous dit « Il (Jésus) a obtenu un ministère d'autant supérieur qu'il est le médiateur d'une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses ». Cette merveilleuse promesse est accomplie en Jésus dont le sang versé sur la croix du calvaire nous a lavé, purifié, guéri, libéré du péché et de la mort et donné la vie éternelle  (Éphésiens 1:7).

     

     

     

    Nous pouvons lire dans Luc 22:20 « Il (Jésus) prit de même la coupe, après avoir soupé, et la leur donna, en disant : cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous », poursuivons notre lecture dans Marc 14:24 dit « Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs », nous pouvons également lire dans Colossiens 1:20 « Il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de la croix ».

     

     

     

    Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle. AMEN. Jésus nous a non seulement purifié, lavé, régénéré et transformé mais il nous a réconcilié avec le Père faisant de nous des cohéritiers du royaume de Dieu. La mort a perdu son aiguillon, le virus du péché a été vaincu sur la croix du calvaire. Tout est accompli, tout a été payé.

     

     

     

    Acceptons la délivrance et la vie en mangeant cette nourriture divine, cette manne céleste et buvons  ce sang divin qui nous fait entrer dans la promesse, dans la nouvelle alliance. Jean 6:54-56 dit  « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang à la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui ».

     

    Laissons nous greffer au cep de la vie et que sa sève divine nous fasse porter des fruits dignes de la repentance et de la nouvelle naissance.

     

    Ma prière en ce jour : Seigneur transfuse moi de ton sang, change moi totalement et que je puisse porter en moi ton essence et que ton feu divin brûle en moi tout ce qui n'est pas à ta gloire, tout ce qui est ancien et qui pourrait porter les marques du virus du péché. Lave moi, purifie moi et inonde moi de toi. Que toute ma vie soit à ton image et que je puisse jour après jour  boire à ta source d'eau vive et me nourrir de ta parole divine. Tu m'as donné un héritage éternel, tu m'as fait entrer dans les promesses bien meilleures qui étaient annoncées dès les temps anciens. Mon âme te loue et se réjouie en ta présence, tu es mon Dieu et mon Roi.

     

     

     

    J'aimerais vous laisser ce passage à lire et à méditer dans 1 Pierre 1:17-23

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    Je mettrai un chemin dans le désert et des fleuves dans la solitude 

     

    « L’Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils marchassent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit » Exode 13:21-22

     

    Quel merveilleux exemple de la Toute Puissance de Dieu et de son amour pour son peuple. Le peuple d'Israël  venait de quitter l'esclavage de l’Égypte et de placer sa confiance en l’Éternel en quittant tout vers la promesse de la terre promise prédite plus de 400 ans plus tôt. Après la démonstration de puissance de Dieu face à Pharaon, le peuple avait décidé de suivre Moïse vers le pays promis où coulent le lait et le miel, les bénédictions sans nombre.

     

    Ce nouveau départ et les multiples miracles de Dieu auraient dû conforter le peuple dans la foi mais quand a-t-il été véritablement ? En lisant le livre de l'Exode, nous  pouvons voir que le peuple, malgré toutes les démonstrations éclatantes de Dieu pour lui montrer sa protection, sa puissance et son amour, le peuple reste le cœur fermé et les yeux aveuglés par les souvenirs.

     

    Bien qu'il suive Moïse dans ce nouveau départ, cette délivrance n'a pas eu lieu dans son cœur et son âme. Ses doutes, son incrédulité, son insatisfaction sont le reflet de son état spirituel. Certes ils ont tout quitté pour suivre Dieu mais leurs cœurs sont restés attachés à l’Égypte, à leurs faux dieux et à tout ce qui pouvait satisfaire leurs désirs. Loin de se rappeler les souffrances qu'ils ont subies, seuls restent les souvenirs bien sélectifs de ce qu'ils ont abandonnés en partant. Libérés de l'esclavage de Pharaon, ils demeurent enchaînés à leurs souvenirs qui les éloignent des visions spirituelles pleines de victoires et de bénédictions qui s'ouvraient pourtant devant eux. Insatisfaits par la manne divine, écœurés par la viande donnée pour les satisfaire, indifférents à l'eau miraculeuse pour apaiser leur soif dans le désert, le peuple gémit, se révolte et finit par périr dans le désert à l'image de son cœur asséché. C'est une nouvelle génération née de ce nouveau départ que Dieu va guider vers la promesse, vers la terre promise. Ce constat me fait penser à nous qui sommes chrétiens, nés de nouveau, héritiers de la promesse et cohéritiers du royaume de Dieu en Jésus Christ notre Seigneur et Sauveur.

     

    En relisant ce passage d'Exode, je n'ai pu m’empêcher de penser  au passage laissé par Paul dans 1 Corinthiens 10:1-4 « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ ».

     

    Ce parallèle entre ces deux passages m'amène à vous poser Ces questions toutes simples. Avez vous tout laissé derrière vous en acceptant le Seigneur pour Sauveur et Roi où, comme le peuple d'Israël avez vous gardé en vous des racines de votre passé ? Bien souvent nous semblons, de manière extérieure, très « croyants pratiquants », très dévoués et les apparences nous montrent comme des exemples à suivre. Mais quand est-il dans votre cœur ? Après avoir été baptisés dans les eaux du Baptême, après avoir goûté à la nourriture spirituelle de la bonne nouvelle et médité la parole, après avoir été remplis du Saint Esprit, votre cœur est-il totalement libéré du passé ? Avez-vous toujours la même passion pour Christ et pour l'évangile ? Éprouvez-vous toujours la même joie à vous réunir à l’Église et louer le Seigneur ? Vous seuls pouvez répondre à ces questions et seul Dieu peut lire en vous et sonder votre cœur et vos reins pour vous amener à voir l'état réel de votre santé spirituelle.

     

     Esaïe 43:16-19 nous laisse ce message prophétique « Ainsi parle l’Éternel, qui fraya dans la mer un chemin, et dans les eaux puissantes un sentier, […], ne pensez plus aux événements passés, et ne considérez plus ce qui est ancien. Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d'arriver : ne la connaîtrez-vous pas ?  Je mettrai un chemin dans le désert, et des fleuves dans la solitude ».

     

    Ce nouveau départ, cette vie nouvelle, ce chemin unique qui mène à la vie éternelle n'est autre que Jésus Fils de Dieu, fait homme et venu pour nous libérer du péché, du passé et pour nous réconcilier avec Dieu. Il est le chemin dans le désert, le fleuve d'eau vive qui désaltère et la manne bénie qui nous nourrit chaque jour.

     

    Dans Jean 6:35 Jésus nous dit ceci « Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif ».

     

     Dans le désert de cette vie que nous devons traverser, nous ne sommes pas seuls, Jésus est la nuée devant nous, il est le chemin à suivre, la manne qui nous nourrit et l'eau qui nous rafraîchit. La flamme de feu de son Saint Esprit nous fortifie, nous protège, nous conseille et elle surveille nos arrières pour nous permettre de garder le bon cap.

     

     Hébreux 12:12 nous dit « Fortifiez donc vos mains languissantes et vos genoux affaiblis ».

     

    La traversée du désert est parfois épuisante, nous laissant languissants et affaiblis, alors, au lieu de regarder au passé, à ce que nous avons quitté, levons les yeux vers les cieux, vers la nuée qui nous guide et nous éclaire la nuit, vers Jésus qui a tout supporté, tout porté et tout vaincu sur la croix du calvaire pour nous donner la liberté, la vie et les bénédictions. Laissons le Seigneur briser totalement nos chaînes et acceptons cette liberté de vie, cette beauté morale et cette grandeur spirituelle que Dieu place dans nos mains en Jésus son Fils bien aimé. En lui nous trouverons toujours la force d'avancer dans le désert sans que nos chaussures spirituelles ne s'usent, sans éprouver la faim ou la soif, sans craindre la brûlure du soleil ou la morsure de la froideur de la nuit car nous sommes revêtus de sa grâce et de son Esprit.

     

     Comme nous le dit si bien Jérémie 31:25 « Car je rafraîchirai l'âme altérée, et je rassasierai toute âme languissante ».

     

     Laissons nous porter par le Seigneur et portons en nous sa semence. Laissons le Saint Esprit détruire toute amertume, toute inquiétude et plaçons notre confiance dans notre Dieu d'amour et de grâce. Je vous laisserai ce dernier passage des Proverbes 11:25 « L'âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé ». Suivons sans crainte ce fleuve de vie, ce chemin merveilleux en laissant derrière nous toute racine ancienne et en  acceptant la greffe du cep divin.

     

    Je vous encourage à relire le Psaume 23 et le passage de Hébreux 12:1-29

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Soyez revêtus de la puissance d'en haut 

     

    « Il leur dit aussi une parabole : personne ne déchire d'un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit ; car, il déchire l'habit neuf, et le morceau qu'il en a pris n'est pas assorti au vieux » Luc 5:36

     

    Tout au long de la Bible, nous pouvons noter que le vêtement est souvent utilisé de manière symbolique. Aussi, en lisant ce passage de Luc 5:36, j'ai été amenée à me poser une question sur la signification de cette parabole. Si nous reprenons le passage de Marc 2:21, le premier verbe employé n'est pas « déchirer » mais « coudre » et si nous lisons dans Mathieu 9:16 nous voyons que le verbe utilisé est « mettre ». Alors pourquoi ces termes différents dans des textes qui signifient la même chose ? Ces verbes, bien qu'ils soient tous transitif n'ont pas la même définition. Au sens figuré « déchirer » signifie diviser, séparer, « coudre » signifie assembler, relier ou réparer quand au verbe « mettre », il signifie placer mais aussi conduire ou faire entrer. Alors quelle explication apporter ?

     

    Dans cette parabole, l'habit n'est pas seulement physique mais il a une symbolique spirituelle. Spirituellement, lorsque nous acceptons le Seigneur pour Sauveur et Roi, nous revêtons sa personne. Galates 3:27 nous dit ceci « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ». En passant par les eaux du baptême, nous avons été dépouillés de notre ancienne nature  et nous avons revêtu une nouvelle nature spirituelle. Colossiens 3:10 dit « et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé ».

     

     Ainsi donc, nous portons un vêtement spirituel nouveau, neuf qui est à l'image de celui qui vit en nous, Jésus Christ. Par ce renouvellement, le Seigneur nous rempli du Saint Esprit qui  alors nous revêt de la  puissance de Dieu et nous donne sa force. Nous pouvons le lire dans Luc 24:49 « Et voici, j'enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut ». Enfin, lorsque le Seigneur reviendra dans toute sa gloire à la fin des temps, nous revêtirons un corps glorifié incorruptible « Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : la mort a été engloutie dans la victoire » 1 Corinthiens 15:54.

     

    Ainsi lorsque le Seigneur reviendra nous ne serons pas trouvés  nus spirituellement mais nous seront trouvés revêtus de Christ qui vit en nous et qui nous donnera alors un vêtement blanc, pur et éternel. J'aime ce passage de Esaïe 61:10 « Je me réjouirai en l'Éternel, Mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu; Car il m'a revêtu des vêtements du salut, Il m'a couvert du manteau de la délivrance, Comme le fiancé s'orne d'un diadème, Comme la fiancée se pare de ses joyaux ».

     

    Alors qu'ont voulu nous transmettre Mathieu, Marc et Luc à travers ces passages ? Certains théologiens traduisent cette parabole en faisant une comparaison entre la justice humaine qui représente le vêtement usé, toujours imparfait et usé par le péché (Esaïe 64:5) et la justice divine qui est un des attributs de Dieu et qui est l’œuvre parfaite de l'expiation accomplie par le Seigneur (1 Pierre 3:18 ; Romains 3:25). Mais pour ma part, j'aimerais lui donner un sens différent. Pour moi, selon ce que l'Esprit m'inspire, je dirais plutôt que l'habit neuf n'est autre que l'homme nouveau (spirituel) que nous sommes devenus en acceptant le Seigneur dans notre vie. Revêtus de sa personne, nous ne pouvons pas « déchirer » cet habit spirituel, c'est à dire que nous ne pouvons pas le diviser, le troubler en acceptant des compromis dans nos vies et en essayant de le relier, de l'assembler avec notre ancienne nature pécheresse. Lorsque dans nos vies nous regardons vers l'arrière, vers le passé, que nous laissons pousser en nous des racines impures, nous déchirons cet habit spirituel. Coudre, c'est essayer d'assembler et de relier le charnel au spirituel ce qui est totalement incompatible et provoque une séparation d'avec la vérité qui est en Christ. Ainsi essayer de « mettre » ou de « coudre » tout ce qui est spirituel avec une attitude charnelle ne peut que conduire à une rupture, « déchirure » avec les préceptes que Dieu nous a donnés et qui doivent être ancrés dans nos cœurs.

     

    C'est pourquoi Luc dit «  le morceau qu'il en a pris n'est pas assorti au vieux »  ou encore dans Marc « la pièce de drap neuf emporterait une partie du vieux, et la déchirure serait pire ». Luc 16:13 nous dit ceci « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon ». Celui qui a connu la parole de la vie et l'a acceptée dans son cœur, qui a revêtu en lui la personne de Christ et son Saint Esprit, ne peut pas retourner en arrière sans connaître un état pire que celui qu'il avait avant. Prenons pour exemple ce passage de 2 Pierre 2:20 « En effet, si, après s'être retirés du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première ».

     

    De même, un chrétien ne peut pas essayer de suivre la vérité et garder en même temps une vie qui ne soit pas en adéquation avec sa nouveauté de vie. Il doit faire un choix qui l’amènera soit à garder un regard spirituel et laisser le Saint Esprit le renouveler et détruire ce qui n'est pas à la gloire de Dieu, soit garder les racines du péché naissantes ou enfouies dans les profondeurs de son cœur et la conséquence de son choix sera la perte de la couronne de vie qui lui était préparée en Jésus notre Sauveur. Ainsi les termes « déchirer » « coudre » et « mettre » sont des états successifs : « déchirer » c'est rompre l'habit spirituel que Dieu nous a donné car il ne peut pas être « cousu », c'est à dire relié, assemblé au péché dont la conséquence « mettre » conduira vers « emporter » vers la destruction « le pire ».

     

    Alors prions pour que le Seigneur nous garde couvert de sa justice et revêtu de son Saint Esprit afin que nous entrions dans sa gloire. Ecclésiaste 9:8 dit « Qu'en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l'huile ne manque point sur ta tête ». C'est là notre désir, porter les vêtements blancs et purs de celui qui vit en nous en étant remplis de son huile sainte, son Saint Esprit. Je vous laisserais ce dernier passage :

     

    « Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez à l’Éternel, votre Dieu ; car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et il se repent des maux qu'il envoie » Joël 2:13

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    Soyons des colonnes à la Gloire de Dieu

     

     

     

    « La sagesse a bâti sa maison, elle a taillé ses sept colonnes » Proverbes 9:1

     

     

     

    Lorsque nous parcourons la Bible, nous pouvons remarquer que le thème de la sagesse est souvent abordé. La fréquence de ce sujet démontre qu'il a une  grande importance. Mais qu'est ce que la sagesse ? Il ne s'agit pas ici de la sagesse humaine, mais de la sagesse spirituelle qui est un des attributs de Dieu (Job 12:13...), et qui est manifestée en Jésus son fils bien aimé « Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption » 1 Corinthiens 1:30. Mais qu'est ce que cette sagesse ? Quelle en est la définition ? Jacques 3:17 nous donne les caractéristiques de la sagesse spirituelle « La sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d'hypocrisie ». 

     

    Lorsque nous lisons « La sagesse a bâti sa maison » nous remarquons que le verbe employé « bâtir » est un verbe d'action attribué à une personne qui construit, qui fonde et qui assemble des pierres. Ici, le bâtisseur n'est autre que Jésus lui-même qui fait de nous des pierres vivantes à son image. Si nous lisons 1 Corinthiens 2:6-7 « Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis ; nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire » nous comprenons alors que le mystère caché de cette sagesse se trouve en Jésus (Colossiens 2:2-3). Mais quelle est la « maison » dont il est question dans ce passage des proverbes ? Nous pouvons noter deux sortes de maisons, la première identifiée est l’Église (1Timothée 3:15) et la seconde n'est autre que nous qui sommes chrétiens et qui avons reçu en nous la vie éternelle en Jésus (Hébreux 3:5-6) et qui sommes devenus le temple du Saint Esprit. Ensuite quelles sont ces sept colonnes taillées ? Avant de répondre à cette question essayons de définir ce qu'est une colonne et quelle est son utilité ? La colonne est primordiale dans un édifice car c'est elle qui par sa solidité soutien et protège toute la construction. Avant la construction de la colonne, il n'y avait qu'un tas de bloc de pierres éparses et informes, coupantes et rugueuses. Pour pouvoir devenir une colonne, ces pierres sont polies, lissées pour devenir sans aspérités puis elles sont consolidées entre elles pour devenir solide et supporter l'édifice. Alors quel rapport avec nous ? Réponse dans Apocalypse 3:12 « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirais sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau ». Ainsi chacun de nous qui appartenons à Christ et qui portons en nous sa marque, sommes des colonnes spirituelles vivantes à la gloire de Dieu qui entrerons dans la nouvelle Jérusalem ou nous demeurerons avec lui pour toujours. Pour devenir ces colonnes spirituelles, le Seigneur doit nous transformer, et c'est ce qui se passe lorsque nous devenons une nouvelle création lors de notre conversion. Pour cela, le Seigneur va polir notre caractère, lisser notre nature afin qu'elle devienne spirituelle, en retirer toutes les racines du péché puis, il va nous consolider et nous affermir par son Esprit et nous souder les uns aux autres pour former une colonne solide, l’Église, dont il est la fondation. Mais alors que représente ces sept colonnes ? Nous pouvons y apporter plusieurs explications.

     

    La première, c'est que chacune de ces colonnes  portent sur elles les sept noms de notre Seigneur : Admirable, Conseiller, Dieu Puissant, Père éternel, Prince de la paix (Esaïe 9:5), Emmanuel (Matthieu 1:23) et enfin Jésus (Luc 1:31).

     

    La deuxième, c'est que la Sagesse a sept noms qui lui sont associés : l'intelligence, l'instruction, le discernement, la crainte de l’Éternel, l'obéissance, la vérité et la science. Nous les retrouvons dans de nombreux passages  tout au long de notre lecture de la Bible (Esaïe 11:2 ; Colossiens 1:9 ; Job 28:28 ;  Proverbes 2:10 ; Proverbes 15:33 ; Proverbes 16:22 ; Proverbes 23:23...). Toutes ces choses sont accessibles seulement en Jésus qui est notre Seigneur et Sauveur.

     

    La troisième, ce sont les sept qualités décrites dans Jacques 3:17 que nous avons vu précédemment.

     

     

     

    Je vous encouragerais donc à demeurer ces pierres vivantes qui formeront un jour  les colonnes spirituelles de la nouvelle Jérusalem dans la maison de Dieu.  Cité décrite dans Hébreux 11 :10 « Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur ». Nous sommes la maison de Christ car il vit en nous et nous lui appartenons et nous régnerons un jour avec lui. Mon plus grand bonheur c'est de savoir qu'un jour je pourrais participer aux noces de l'agneau où le Seigneur me fera entrer en me tendant ses bras d'amour. Soyons donc dès aujourd'hui des colonnes à la gloire de Dieu, colonnes qui rendent un témoignage vivant de Christ Roi dans l’Église mais aussi tout autour de nous. Des colonnes affermies et remplies de la force de notre Seigneur, de notre Dieu Tout Puissant.

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    Jésus la pierre vivante

     

     

     

    « Approchez vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ »

     

    1 Pierre 2:4-5

     

     

     

    Jésus utilisait beaucoup les paraboles et les symboles pour annoncer la bonne nouvelle et enseigner.                        C'est pourquoi, nous demandons au Saint Esprit d'ouvrir les yeux de notre cœur afin de comprendre ce que le Seigneur veut nous transmettre. Ce passage nous révèle Jésus comme étant la pierre vivante, celle prédite par Esaïe dans l'ancien testament (Esaïe 8:14 ; Esaïe 28:16).

     

    Dans cette métaphore, ce que le Seigneur nous demande, c'est de bâtir notre vie sur lui qui est la pierre angulaire, la principale, celle qui assure la solidité de tout l'édifice «Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire » Éphésiens 2:20.

     

    En acceptant le Seigneur pour Sauveur et Roi, nous devenons un nouvel homme qui, à l'image de celui qui vit en nous, devient une pierre vivante. Cette pierre prise isolément est affaiblie mais utilisée pour être jointe à d'autres pour former une maison, elle devient utile et forte, solidifiée par la pierre d'angle, Jésus-Christ. Lorsque Jésus est venu sur terre, il a été rejeté et mis à mort mais, gloire à Dieu, il est ressuscité des morts et il est assis à la droite de Dieu où il intercède en notre faveur. En lui nous avons la vie et la vérité, la délivrance et la réconciliation avec le Père. Bien qu'il ait été rejeté par l'humanité, Jésus est précieux car il est le Fils de Dieu, il est la vie et la lumière de ce monde. Sans lui, le fondement de nos vies serait vide et inutile, elles n'auraient pas de sens ni de saveur.

     

    Spirituellement, chacun de nous forme une pierre vivante de l’Église dont Christ est la principale. Non seulement Jésus est l'élément fondamental de la fondation de l’Église, mais il en est le chef et c'est par lui que l’Église vit et demeure solidement ancrée dans la parole de vie.

     

    1 Corinthiens 3:9-11 dit « Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, j'ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde  à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ ».

     

    En tant que partie vivante de l’Église, nous devons donc prendre garde à bien prendre soin à la manière donc nous agissons dans l’Église et à toujours garder et enseigner la parole vivante donnée en Jésus, en mettant en pratique ses préceptes sans aucun compromis. J'aime prendre pour exemple la parabole de la maison battit sur le roc ou sur le sable.

     

     Mathieu 7:24-25 nous dit « C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc ».

     

     Aussi, si nous bâtissons notre vie sur Jésus et que nous ancrons notre vie en lui, nous ne craindrons pas les traits enflammés du malin car notre rocher spirituel (1 Corinthiens 10:4) sera toujours là pour nous protéger et nous secourir. La fondation de cette maison qui est notre être tout entier ne sera jamais en péril car Jésus ne nous abandonnera jamais et n'ira jamais au delà de nos forces dans l'épreuve, mais il nous secourra et nous délivrera toujours. En suivant le Seigneur pas à pas, nous offrons ainsi nos corps et nos vies en sacrifices spirituels agréables à Dieu.

     

     Romains 12:1 nous dit « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable ». Notre corps est ainsi une maison spirituelle (Éphésiens 2:19 ; Jean 14:23 ; 2 Corinthiens 6:16)  qui  donne gloire à Dieu et lui offre des sacrifices de louanges et d'adorations, des actions de grâces qui, sous l'onction du Saint Esprit montent comme un parfum agréable et de bonne odeur jusqu'à notre Dieu d'amour (Hébreux 3:4-6).

     

     

     

    Nous ne devons pas oublier que nous sommes le temple du Saint Esprit et que Dieu vit en nous par Jésus son Fils bien aimé (Jean 14:23). Alors rendons gloire à Dieu et offrons lui des chants de louanges et de gloire, offrons lui des sacrifices spirituels qui lui soient agréables et qui rendent témoignage de celui qui vit en nous, Jésus-Christ notre Sauveur. N'ayons pas peur d'affirmer notre appartenance à Dieu et que son nom soit écrit sur les poteaux de notre maison spirituelle, de notre vie.

     

    Je vous laisserais à méditer ce dernier passage dans 1 Corinthiens 3-16-17 « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes ».

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    Gardons un coeur attentif et silencieux pour le Seigneur et obéissons

     

    Gardons le cœur attentif et silencieux pour  le Seigneur et obéissons.

     

     

     

     

     

    « Il monta dans la barque, et ses disciples le suivirent. Et voici, il s'éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui (Jésus), il dormait. Les disciples s'étant approchés le réveillèrent, et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! »

     

    Matthieu 8:23-25

     

     

     

    En lisant ce passage je me suis demandé quelle aurait été ma réaction dans les mêmes circonstances. Je ne jetterais pas la pierre aux disciples car ils ont réagit de manière humaine et non de manière spirituelle comme nous devrions toujours le faire en tant que chrétiens. Combien de fois dans votre vie de tous les jours avons nous réagi comme les disciples en appelant Dieu à notre secours lorsque l'épreuve est venue s'imposer à nous ? Pourtant, le Seigneur nous demande de garder le silence et de lui faire entièrement confiance pour résoudre nos problèmes.

     

     

     

    Que répond le Seigneur « S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! Tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme.» Marc 4:39.

     

     

     

    Bien souvent nous fanfaronnons en criant bien haut et fort qu'à la place des disciples nous n'aurions pas eu peur face aux éléments déchaînés puisque Jésus aurait été avec nous, mais alors pourquoi aujourd'hui encore face aux diverses épreuves charnelles ou spirituelles n'avons nous pas la paix et paniquons nous ? Esaïe 25:4 nous dit « Tu as été un refuge pour le faible, un refuge pour le malheureux dans la détresse, un abri contre la tempête, un ombrage contre la chaleur ; car le souffle des tyrans est comme l'ouragan qui frappe une muraille ».

     

     

     

    Nous devons prendre conscience que nous n'avons rien à craindre même dans les moments les plus critiques de notre vie car Jésus est avec nous et il s'occupe de tout. En lui laissant la possibilité d'intervenir en gardant le silence et en restant patients dans la prière, il peut alors nous secourir et nous délivrer avec puissance.

     

     

     

    Dans Exode 15:8 nous pouvons lire « L’Éternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence » ainsi que dans Lamentations 3:26 « Il est bon d'attendre en silence le secours de l’Éternel » (Psaumes 37:7...).

     

     

     

    Alors à quoi bon s'agiter, pleurer et crier. Pourquoi tempêter et laisser la peur nous terrasser alors que le Seigneur est là, à nos cotés, et qu'il nous tend la main ? La foi c'est aussi  placer sa confiance en Dieu avec assurance et espérance sachant qu'il ne nous abandonnera jamais et qu'il interviendra en son temps sans jamais aller au delà de nos forces.

     

     

     

    Le Psaumes 65:8 dit « Il apaise le mugissement des mers, le mugissement de leurs flots, et le tumulte des peuples ». Tout comme David a pu surmonter les multiples épreuves de sa vie en plaçant sa confiance en Dieu et en gardant le silence face à Saül et à tous ces ennemis, déposons toutes choses aux pieds du Seigneur avec espérance et confiance dans son intervention victorieuse.

     

     

     

    Notre Dieu nous encourage à lui faire confiance, nous pouvons le lire par exemple dans ce passage de Jérémie 5:22 « Ne me craindrez-vous pas, dit l’Éternel, ne tremblerez-vous pas devant moi ? C'est moi qui ai donné à la mer le sable pour limite, limite éternelle qu'elle ne doit pas franchir ; ses flots s'agitent, mais ils sont impuissants ; ils mugissent, mais ils ne la franchissent pas ».

     

     

     

    En effet, Dieu dirige toutes choses et tout lui est soumis. Tout comme la mer obéi à notre Dieu, nous aussi acceptons les limites qu'il nous pose et obéissons, même si les situations ou les circonstances ne nous semblent pas compréhensibles ou si elles semblent en notre défaveur, car le Seigneur sait ce qu'il y a de meilleur pour nous. Si nous plaçons notre vie entre ses mains d'amour, nous serons alors en sécurité, à l'abri et rien ni personne ne pourra nous en déplacer. J'aimerais prendre avec vous l'exemple de Jéricho.

     

     

     

    « Josué avait donné cet ordre au peuple : vous ne crierez point, vous ne ferez point entendre votre voix, et il ne sortira pas un mot de votre bouche jusqu'au jour où je vous dirai : Poussez des cris ! Alors vous pousserez des cris » Josué 6:10.

     

     

     

    Le peuple a obéi et Dieu lui a donné la victoire. Dans notre vie c'est la même chose, devant l'ennemi, devant les difficultés qui semblent insurmontables, devant les épreuves à répétitions, gardons le silence, humilions nous et demeurons dans la prière car c'est alors que Dieu pourra faire éclater sa puissance et sa gloire dans notre vie, et tous autour de nous ne pourront que constater la grandeur de notre Dieu. Je sais que ce n'est pas facile à mettre en pratique car nous sommes encore dans ce corps humain plein de faiblesses mais en gardant les regards fixés sur Jésus et en recherchant la présence du Saint Esprit dans nos vies, alors le Seigneur nous permettra de regarder au delà de nos limites humaines et de saisir en nous sa force et sa puissance pour déplacer les montagnes et apaiser les flots déchaînés qui nous environnent.

     

     

     

    Je terminerais par ce passage de 1 Roi 19:11-12 « L’Éternel dit : Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l’Éternel ! Et voici, l’Éternel passa. Et devant l’Éternel, il y  eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers : l’Éternel n'était pas dans le vent. Et après le vent ce fut un tremblement de terre : l’Éternel n'était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu : l’Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger ».

     

     

     

    Ce n'est pas dans le trouble du cœur ni a travers nos pensées agitées que le Seigneur peut intervenir mais c'est dans le calme, le silence et l'obéissance que le Seigneur pourra ouvrir les portes devant nous et nous donner la victoire. Gardons le cœur attentif et silencieux pour que le Seigneur puisse intervenir dans nos vies par l'intermédiaire du Saint Esprit.

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

    Jetons le filet autour de nous et dans notre foyer

     

    Jetons le filet autour de nous et dans notre foyer

     

     

     

    « Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent ; et, après s'être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais » Matthieu 13:47-48

     

     

     

    Dans ce passage, le Seigneur utilise la métaphore du filet de pêche pour expliquer ce qui adviendra des peuples à la fin des temps. Alors pourquoi cette métaphore ? Nous allons essayer de répondre à cette question en laissant le Saint Esprit ouvrir les yeux de notre cœur. Ce qui est déjà important de comprendre c'est que le « filet est jeté à la mer » et ce n'est pas la mer (le monde : Apocalypse 17:15) qui vient au filet (la parole).  

     

     

     

    L'utilisation de ce verbe d'action illustre une fois de plus que c'est Dieu, à travers son Fils Jésus Christ, qui s'est approché de nous pour nous sauver et nous donner la vie éternelle. L'homme n'aurait pas pu aller seul vers Dieu si celui-ci ne lui avait ouvert son cœur et ne lui avait tendu la main.

     

     

     

    Le premier pas pour la réconciliation de l'homme avec Dieu a été fait premièrement par Dieu lui-même et non par l'être humain. D'ailleurs quand Adam et Eve ont péché dans le jardin d'Eden, qu'ont-ils fait ? Ils se sont cachés (Genèse 3:8). Ils ont fuit Dieu. Tandis que Dieu, qui connaît la rupture qui vient de se faire entre lui et l'homme, va à sa recherche et lui donne de quoi se vêtir (Genèse 3:9).

     

     

     

    Nous devons donc comprendre que c'est Dieu, par amour et par grâce qui est venu vers nous pour nous restaurer et nous donner la vie éternelle. Un autre point important est à noter, Dieu utilise le terme « filet » comme image du royaume de Dieu, et la fonction du filet c'est qu'il rassemble toutes sortes de poissons sans distinction de races.

     

     

     

    Du temps de Jésus, deux pêcheurs sur des barques lançaient le filet qui raclait le fond sableux. Le ramassage du filet n'intervenait pas immédiatement mais après un certain temps pour laisser le temps à celui-ci de se remplir. C'est à dire qu'ils laissaient le temps aux poissons pour s'approcher, être saisis, et ce, sans leur faire de mal, les mailles du filet étant assemblées pour ne pas blesser ou tuer les poissons.

     

     

     

    Ainsi, il fallait du temps pour récolter le fruit de la pêche. Le filet était construit de manière à respecter de ce qu'il devait amener jusqu'aux pécheurs. Ainsi, Dieu a envoyé sa parole faite chair, son Fils, pour nous saisir et nous délivrer du péché en tenant compte de notre nature humaine et de notre liberté. Il n'est pas venu sur des chars et avec ses anges pour nous obliger à le suivre mais il est venu comme un homme humble et doux, avec amour, patience et compassion, avec toute sa grâce divine afin de nous donner la vie.

     

     

     

    Tout le temps de la grâce, le filet continue de se remplir petit à petit afin qu'un grand nombre soit sauvé (1 Timothée 2:4). Peu importe que nous soyons riches ou pauvre, grand ou petit, bandit ou autre, nous sommes tous ensemble dans ce monde, cette mer, en attendant la venue de Jésus.

     

     

     

    Qui sont les pécheurs ? Nous trouvons la réponse dans le livre de Luc 5:10 « Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon : ne craint point ; désormais tu seras pêcheur d'hommes ».

     

     

     

     C'est donc à nous, chrétiens, que le Seigneur à remis cette fonction importante d'annoncer la nouvelle en jetant le filet de la parole de vie dans la mer qui représente le monde. Ce rôle est très important, il n'a pas été confié aux anges mais, c'est à nous, que le Seigneur l'a donné.

     

     

     

    Dans le livre de Marc 16:15 nous lisons « Puis il (Jésus) leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création ».

     

     

     

    C'est un privilège et une grâce que de pouvoir servir le Seigneur en proclamant l'évangile de paix au monde entier. Alors jetons le filet autour de nous et dans notre foyer s'il est besoin afin que le Seigneur puisse sauver un grand nombre de personnes. Pour l'heure, Dieu tolère que tous les hommes de toutes races demeurent ensemble afin que nous puissions lui rendre témoignage et que, par nos vies consacrées, nous puissions  être des lumières dans ce monde (Romains 9:22-23 ; 2 Timothée 2:20-21).

     

     

     

    Ce filet de la grâce se remplit encore aujourd'hui mais lorsque le temps sera écoulé et que le filet sera relevé, il sera alors trop tard pour accomplir notre tâche ou pour accepter le Seigneur pour Sauveur. Luc 21:35 nous dit « car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre ».

     

     

     

     

     

    Au moment où le temps de la grâce sera échu, et c'est le temps qui est indiqué dans le verset que nous étudions, quand le filet sera plein, viendra le moment où les justes seront triés et séparés de ceux qui auront rejeté le Seigneur (Matthieu 25:41 ; Apocalypse 18:4). Car le Seigneur connaît les siens et il les recueillera au temps venu pour régner avec lui (2 Timothée 2:19). Peut importe la race, le sexe, l'âge... la multitude de poissons de toutes espèces nous rappelle que le Seigneur est venu pour TOUS  nous sauver, sans acception de personne.

     

     

     

    Pour l'heure, déjà, il nous faut discerner ce qui est bon de ce qui est mauvais (Hébreux 5:14), non seulement dans nos vies afin que nous soyons trouvés purs devant Dieu, c'est à dire régénérés et remplis du Saint Esprit (1 Thessaloniciens 5:21), mais aussi pour apprendre à discerner et trier dans l’Église dont nous sommes les membres.

     

     

     

    Paul dans les Actes 19:9 nous dit « Mais, comme quelques-uns restaient endurcis et incrédules, décriant devant la multitude la voie du Seigneur, il se retira d'eux, sépara les disciples, et enseigna chaque jour dans l'école d'un nommé Tyrannus ».

     

     

     

    Ainsi, il nous faut aussi faire un tri dans ceux qui se disent disciples, apôtres ou bien serviteurs de Dieu mais qui n'enseignent pas la parole avec vérité, et ce afin de ne pas tomber dans le piège de l'ennemi. En tant que témoins de la vérité et porteurs de la bonne nouvelle (Actes 1:8), nous devons travailler pour que l'évangile soit diffusé partout.

     

     

     

    J'aime ce passage de Luc 5:5-6 « Simon lui dit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait ».

     

     

     

    De même, même si nous n'en voyons pas encore aujourd'hui le fruit, nous devons faire confiance à Dieu en poursuivant notre travail d'évangélisation sachant que le fruit viendra par l'action du Saint Esprit, en son temps. C'est ainsi que le Seigneur pourra faire grandir l’Église et que les vases d'honneur seront remplis.

     

     

     

    Actes 2:47 «  ...Et le Seigneur ajoutait chaque jour  à l’Église ceux qui étaient sauvés ».

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires