Faisons fructifier les talents que Dieu nous a donnés

Mathieu 25:15-30 « Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n'en avait reçu qu'un alla faire un creux dans la terre, et cacha l'argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m'as remis cinq talents ; voici, j'en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit : c'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s'approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m'as remis deux talents ; voici, j'en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui n'avait reçu qu'un talent s'approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonne où tu n'as pas semé, et qui amasses où tu n'as pas vanné ; j'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre : voici, prends ce qui est à toi. Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que j'amasse où je n'ai pas vanné, il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j'aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Ôtez lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Jésus nous a laissé cette parabole pour nous instruire et nous amener à réfléchir sur les dons, les ministères... que Dieu donne à chacun selon ses capacités. En lisant cette parabole, nous pouvons voir que Dieu nous connaît parfaitement et il ne nous confie que ce que nous sommes en capacité de supporter et d'utiliser. Dans son amour, notre Père Céleste nous donne non seulement des talents mais en plus il nous rend participant de leur fructification en nous encourageant à les mettre à profit. En devenant acteur nous avons la grâce de pouvoir nous rendre utile et ainsi servir de témoignage de son amour et de sa justice. Notre Dieu attend de nous qu'en acceptant les talents qu'il nous donne gracieusement, nous les mettions en pratique pour sa gloire. Ne soyons pas comme ce troisième serviteur qui, par crainte de son maître, cacha son talent. Mais, au contraire, en ayant une crainte respectueuse pour Dieu et en ayant connaissance de son amour immense, sachons mettre en action ce que le Seigneur nous a confié. Les dons donnés par le Saint Esprit sont divers et variés, lisons dans 1 Corinthiens 12:4-11 « Il y a diversité de dons, mais le même Esprit ; diversité de ministères, mais le même Seigneur ; diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune [...] ». L’Éternel n'est pas un père fouettard, mais un Dieu d'amour et nous n'avons pas à avoir peur de lui. C'est par amour qu'il nous donne des talents, des dons afin que nous puissions être utiles pour sa gloire. Nous n'avons pas non plus à envier les talents accordés aux autres car Dieu nous donne en fonction de nos capacités. Rien à voir avec la capacité physique ou mentale mais c'est spirituellement que Dieu nous sonde pour savoir ce que nous sommes capable de supporter. Car il ne faut pas ignorer qu’avoir un talent (un don ou un ministère...) n'est pas sans contraintes car en l'exerçant nous faisons face non seulement à l'opposition de l'ennemi mais encore aux diverses épreuves qui vont avec. Exercer un don n'est pas toujours de tout repos et il faut pouvoir être en capacité spirituelle de lutter et avancer dans l’œuvre que le Seigneur nous demande. Si Dieu donne un ministère à l'un, un don à un autre, ou plusieurs dons à un même individu, c'est uniquement pour l'édification de l’Église et pour sa gloire. 1 Corinthiens 12:14 nous dit « Ainsi le corps n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Si le pied disait : parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, ne serait-il pas du corps pour cela ? Et si l'oreille disait : parce que je ne suis pas un œil, je ne suis pas du corps, ne serait-elle pas du corps pour cela ? Si tout le corps était œil, où serait l'ouïe ? S'il était toute ouïe, où serait l'odorat ? Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu ».

Dieu a besoin de nous individuellement mais aussi collectivement afin que nous puissions former un seul corps dont Christ est la tête. Acceptons les talents qu'il nous donne avec remerciements car c'est une grâce qu'il nous accorde. Dans la parabole le maître aurait pu donner tous les talents au premier car il connaissait son zèle mais il a aussi donné sa chance aux deux autres en fonction de leur capacité afin de ne pas les mettre en péril. En donnant de manière mesurée, il permet ainsi à chacun de montrer sa fidélité et sa capacité. Il nous permet ainsi d'éprouver de la joie à le servir. Nous ne méritons rien mais il nous donne tout par grâce et par amour en Jésus Christ.

Ainsi nous devrions être capables dans nos prières de ne pas toujours demander mais aussi de remercier Dieu pour ce qu'il nous a donné et pour ce qu'il a mis de coté pour nous. Ce que Dieu attend c'est que nous fassions premièrement fructifier et multiplier ce qu'il nous a confié avant de demander davantage. Dès lors que nous acceptons Jésus pour Sauveur et Seigneur, nous acceptons aussi les talents qu'il nous confie et décidons de les mettre en pratique pour la gloire de Dieu. Si nous refusons de porter du fruit ou de faire fructifier le talent qu'il nous a confié, alors Dieu nous retranchera comme nous le dit Jean 15:2

 « Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit ».

Ma prière en ce jour : Seigneur je veux te remercier pour les talents que tu m'as donnés et je veux les mettre à ton service jour après jour sachant que même si je dois affronter des difficultés et des oppositions de l'ennemi, tu es là avec moi et ton Saint Esprit me guide et me fortifie. Je te remercie de la confiance que tu places en moi et je veux faire fructifier et multiplier ce que tu m'as donné pour que tout soit fait pour ta gloire. Émonde-moi afin que je puisse porter plus de fruits pour ta gloire. AMEN

 Mettons nous à l'heure de Dieu

« Mais il est une chose, bien aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » 2 Pierre 3:8.

Bien souvent nous soupirons auprès du Seigneur en lui demandant pourquoi il met tant de temps à nous délivrer d'une situation compliquée ou pour nous guérir de telle maladie. Mais, nous ne devons pas ignorer que le temps de Dieu n'est pas le même que le nôtre. Nous réagissons avec nos limites charnelles alors que Dieu lui est Éternel et il n'a pas de limites ni de fin. Pour lui le temps est infini contrairement à nous qui sommes dirigés par un aspect temporel défini et limité physiquement.

Le Psaume 90:4 nous dit « Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d'hier, quand il n'est plus, et comme une veille de la nuit ». Bien sûr, pour nous il est difficile d'attendre le temps de Dieu car nous trouvons la délivrance bien longue, mais nous devons garder les regards fixés sur Jésus qui est le rémunérateur de toutes choses et auprès duquel nous avons la certitude d'être entendu. Nous savons qu'il ne reste jamais insensible à nos supplications. Nous avons l'assurance qu'en son temps il agira et nous apportera la victoire dans l'épreuve que nous traversons. Dieu connaît tout et nous devons apprendre à patienter pour obtenir la victoire au temps prévu par Dieu, car lui seul sait quel est le moment propice pour nous la donner. Mais ce qui est important de ne pas oublier, c'est que tout ce que Dieu dit s'accomplit toujours.

L'Ecclésiaste disait « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (Ecclésiaste 3:1) et « Il fait toute chose bonne en son temps : même il a mis dans le cœur la pensée de l'éternité, bien que l'homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin » (Ecclésiaste 3:11).

 Si nous voulons hâter le temps de Dieu, nous allons immanquablement aller au devant de plus gros problèmes ou même de déceptions. Prenons l'exemple de Sarah, elle a voulu hâter le plan de Dieu en donnant à Abraham une de ses servantes pour lui donner un enfant, et cela a provoqué bien des souffrances dans leur couple.

 Genèse 21:2 nous dit « Sarah devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé ». Dieu n'a pas retiré sa promesse mais elle s'est accomplie au temps prévu et ce, ni avant, ni après. De la même manière il interviendra pour nous délivrer au temps favorable qu'il aura convenu et nous ne devons pas douter de son accomplissement même si cela semble long. Il faut savoir garder confiance en notre Dieu d'amour et persévérer dans la foi et la prière.

2 Corinthiens 6:2 nous dit « Car il dit : au temps favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut ».

Le temps de Dieu est le moment favorable pour intervenir dans nos vies même si nous n'en comprenons pas la raison. Il faut savoir que l'attente n'est pas vaine mais c'est un moment particulier que Dieu permet pour que nous puissions placer notre confiance en lui et pour que nous puissions chercher en lui la solution à nos problèmes à travers la prière et l'intercession.

Jérémie 1:11-12 nous dit «La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Que vois-tu, Jérémie ? Je répondis : Je vois une branche d'amandier. Et l’Éternel me dit : Tu as bien vu ; car je veille sur ma parole, pour l'exécuter ».

 Dieu ne nous oublie pas mes frères et sœurs mais à travers la patience et la persévérance il travaille notre foi afin que nous puissions grandir spirituellement en gardant les regards fixés sur lui. La foi est aussi une ferme attente où nous nous attendons à Dieu et nous soumettons à sa volonté afin d'obtenir le fruit de notre ferme confiance : la victoire et la délivrance en Jésus notre Sauveur.

Ne soyons pas impatients et ne hâtons pas le temps de Dieu en cherchant des solutions humaines car cela n'apportera que souffrances et incompréhensions. Laissons nous totalement guider par le Seigneur et même si nous ne comprenons pas toujours son temps pour intervenir, soumettons nous à lui avec foi, confiance et assurance sachant qu'il a déjà prévu la délivrance pour chacun de nous. Pendant ce temps de préparation que Dieu nous donne, montrons lui notre reconnaissance en le remerciant et en l'adorant lui seul car il en est digne. Dieu a du temps pour chacun de nous et il ne nous oublie pas, soyez en sûr. Comprendre l'heure de Dieu c'est ouvrir la bonne porte au bon moment. Voulez-vous placer votre vie toute entière entre les mains de Dieu ? Alors acceptez de vous mettre à l'heure de Dieu et attendez avec persévérance et foi car il agira en son temps.

CHOISISSONS LA BONNE PLACE

J'aimerais lire avec vous un passage de Luc 10:38-42 « Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit : Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m'aider. Le Seigneur lui répondit:Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. ».

 Ce message du Seigneur est un enseignement important sur les choix que nous devons faire en tant que Chrétiens. Beaucoup cherchent avant tout à se rendre utiles (de bonne foi) et multiplient les actions par-ci, par-là au lieu de prendre le temps de s'asseoir un moment et respirer en se mettant simplement à la disposition du Seigneur.

Laissons donc un moment nos préoccupations, nos travaux, nos loisirs... et asseyons nous tranquillement un instant pour ouvrir notre Bible et méditer la parole de Dieu, pour écouter un CD de louanges chrétiennes et chanter de tout notre cœur la gloire de notre Dieu d'amour ou encore de prendre notre voiture (si nous en avons la possibilité) et rejoindre nos frères et sœurs qui sont à la réunion d'évangélisation ou au culte du dimanche.

Vous me direz « nous n'avons pas le temps » mais il faut bien prendre conscience que pour Dieu le temps n'est pas le même que pour nous.

David disait dans le Psaume 84:11 « Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs ; je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, plutôt que d'habiter sous les tentes de la méchanceté ».

Alors vous serez peut-être dans le cas où il vous est impossible de vous déplacer pour vous rendre au culte, je peux le comprendre, mais Dieu met aujourd'hui bien des moyens pour pouvoir écouter un message d'évangélisation via tes outils tels que internet où vous pourrez participer à distance, certes, à des messages qui vous apporteront édification, réconfort et parfois aussi des réponses que vous aviez soumises au Seigneur. Et rien ne vous empêche de chanter des louanges pendant que vous faites le ménage ou que vous préparez le repas. Je me souviens que lorsque je travaillais à une vingtaine de kilomètres de chez moi, je passais environ une vingtaine de minutes au volant de ma voiture pour parcourir matin et soir le trajet qui me séparait de mon emploi. Je trouvais ce temps vraiment long jusqu'au jour où j'ai pris conscience que ce temps était aussi une occasion de m'approcher de mon Dieu et d'utiliser ces instants pour le glorifier et l'adorer. Je n'avais pas de radio dans la voiture mais j'avais un instrument merveilleux que le Seigneur m'avait donné depuis toujours : ma voix. J'ai donc commencé à chanter des cantiques, à louer Dieu de tout mon cœur pendant le trajet et vous savez quoi ? Lorsque j'arrivais sur mon lieu de travail, mon cœur était dans la paix, je ressentais une joie immense et l'onction du Saint Esprit m’inondait tant que je me sentais merveilleusement bien. Toute ma journée était alors transformée, j'étais plus à l'écoute des autres, plus attentive, plus ouverte et mon travail s'en ressentait de manière positive. Je sentais auprès de moi et en moi la présence du Seigneur de façon presque tangible. Gloire à Dieu !

Je vous invite vraiment à faire cette expérience et vous verrez que votre quotidien sera transformé pour la gloire de Dieu. Comme Marie a su faire le bon choix en s'installant aux pieds du Seigneur pour l'écouter parler, nous avons la possibilité de nous asseoir nous aussi aux pieds du Seigneur et le laisser œuvrer en nous pour améliorer notre vie et nous épanouir en sa présence.

J'aimerais lire avec vous ce passage de Mathieu 6:27 « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? ».

Nous ne savons pas combien de temps nous resterons ici bas dans ce corps charnel aussi, il est important de ne pas perdre notre temps dans des futilités qui ne nous apporteront rien lorsque nous entrerons dans la gloire du Seigneur. Mais, au contraire, saisissons chaque seconde qui passe pour nous mettre au service de Dieu. De la santé spirituelle découle aussi bien souvent la santé physique. Si vous arrivez détendu et serein à votre travail car vous avez en vous la paix du Seigneur, votre santé en sera améliorée puisque le stress et l'angoisse, la nervosité sont néfastes à la santé.

 Mathieu 6:28 et 6:34 nous dit « Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ... » et « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine ».

 Dieu pourvoit en toute chose au bien être de ses enfants. Si nous voulons saisir les bénédictions que le Seigneur nous a préparées, nous devons alors faire le choix de le faire passer en premier dans notre vie de tous les jours. En lui donnant la primeur qui lui revient, le Seigneur peut alors verser en nous tous les bienfaits qu'il nous a préparés d'avance et qui lui donnent de la joie. L'inquiétude ne sert de rien mais au contraire, c'est un outil que Satan utilise avec maestro pour nous éloigner des visions spirituelles et de notre place d'enfants de Dieu, cohéritiers du Royaume de Dieu et participants de sa gloire en Jésus. Alors je vous encourage en toute occasion à garder les regards fixés sur Jésus et à laisser le Saint Esprit vous guider jour après jour en devenant une lumière vivante à l'image de notre Seigneur. Le matin prenons le temps de prier pour bien préparer la journée, il y a toujours des moments où nous avons l'occasion de faire trembler l'enfer en rendant gloire à Dieu, et ce, jusque sur les toilettes où sous la douche.

Alors mes frères, mes sœurs, choisissons la bonne place et avançons avec un cœur rempli de joie pour la gloire de Dieu. AMEN

Restauré, il m'a libéré !

« Puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu » 1 Pierre 1:23.

Qu'est ce que la régénération, c'est la renaissance en Jésus qui est notre Sauveur. Mais pour renaître, il faut d'abord mourir et l'image de cette mort et de cette nouvelle naissance se traduit par le passage dans les eaux du baptême. Comme la graine plantée en terre ne peut donner du fruit sans mourir, nous devons mourir au péché pour renaître spirituellement en Jésus. Lorsque nous donnons notre vie au Seigneur et l'acceptons pour Sauveur, nous sommes alors transformés et régénérés par le Saint Esprit dont nous devenons le temple. La semence que le Seigneur dépose en nos cœurs pousse et devient un fruit fructueux qui à son tour produit de nombreuses graines. Ce que le Seigneur sème en nous, c'est la vie éternelle en lui, c'est une couronne de vie incorruptible que nul ne peut nous ravir et qui nous aide à courir en gardant les regards fixés sur lui seul qui est le rémunérateur de toutes choses.

Dans Jean 3:3  nous lisons « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ». Cette nouvelle naissance spirituelle nous transforme non seulement spirituellement mais aussi dans notre façon de penser, d'agir, de voir les choses et de les analyser, de comprendre la parole de Dieu. Nous plaçons alors notre espérance non plus dans les choses matérielles de ce monde mais nous regardons désormais à Jésus qui est la vie, la vérité et le seul chemin. Notre espérance devient certaine, vivante et vivifiante car elle est placée en notre Sauveur bien aimé. 1 Pierre 1:3 dit « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts ». Nous sommes justifiés, lavés et blanchis dans le nom merveilleux de notre Seigneur. Et c'est par sa grande miséricorde et sa grâce divine que nous sommes sauvés et non par les œuvres que nous pourrions faire. Car, les œuvres sans la foi sont vaines mais, les œuvres découlent de la foi et de la transformation que nous avons subi en devenant fils et filles de Dieu (Tite 3:5).

Être régénérés, c'est aussi être reconstruit, le passé souillé par le péché est effacé par le sang de Christ et une nouvelle vie s'ouvre devant nous, une page blanche où le Seigneur nous reconstruit, nous répare intérieurement et aussi extérieurement. Nous ne portons plus en nous les fruits du péché mais nous portons en nous de bons fruits qui donnent gloire à Dieu et rendent témoignage de notre nouvelle appartenance. Job 22:23 nous dit « Tu seras rétabli, si tu reviens au Tout Puissant, si tu éloignes l'iniquité de ta tente ». Et cette reconstruction se manifeste ensuite dans notre vie de tous les jours car Dieu agit en nous, nous dirige et nous comble de bénédictions.

Prenons pour exemple trois personnes dans la Bible qui ont été restaurés. Premièrement prenons Job, qui après avoir tenu ferme dans l'épreuve, s'est humilié devant Dieu a été rétablit spirituellement, physiquement et matériellement (Job 42:10), puis David qui a en fuyant devant son fils Absalom implore Dieu. En plaçant sa confiance en l’Éternel et en mettant toute son espérance en lui, David est restauré et retrouve sa place de Roi  (2 Samuel 19:14) et enfin Eli lorsqu'il s'enfuit dans le désert face à Jézabel où Dieu le nourrit et le restaure  (1 Roi 19:4-19). Tous ces exemples sont un encouragement pour nous et un témoignage de la puissance de Dieu.

Enfin, Romains 12:2 nous dit « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ». Nous sommes donc encouragés à ne pas prendre modèle sur les traditions, les coutumes ou les plaisirs du monde qui sont dirigés par le péché mais plutôt à placer nos regards vers les cieux, vers Jésus qui nous permet de ne plus voir de manière charnelle mais de voir de manière spirituelle en étant rempli du Saint Esprit. Alors, notre esprit est uni avec celui de notre Sauveur et nous pouvons nous concentrer sur la volonté de Dieu et non plus sur nos désirs personnels. Cette transformation spirituelle se voit alors aussi physiquement car nous changeons notre manière d'agir, nous parlons avec douceur et tempérance, nous mettons tout en œuvre pour faire ce qui plaît au Seigneur et ainsi devenir un témoignage vivant. L'empreinte de Christ est marquée en nous et reflète la gloire de Dieu. Alors, lorsqu'on nous regarde le monde voit en nous l'image du Seigneur (2 Corinthiens 3:18 ; Philipiens 3:20-21).

Restaurés, reconstruits, nous sommes libérés du péché, libérés de la mort et transformés à l'image de celui qui vit en nous : Jésus Christ.

Saisissons le plus merveilleux des cadeaux : la vie éternelle en Jésus !

En ce jour j'ai eu à cœur de vous parler de la grâce de Dieu manifestée en Jésus notre Sauveur.

Lisons dans Luc 2:11 « C'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur ».

Savez vous que dans le nouveau testament le mot "grâce" apparaît plus de 170 fois ! C'est l'un des termes les plus utilisés dans la Bible. Mais quelle est la définition de la grâce. Le dictionnaire défini la grâce comme une faveur accordée volontairement et gratuitement (gracieusement). Ainsi, Dieu nous accorde gracieusement son amour et la vie éternelle à travers son fils bien aimé Jésus. Il le fait de son plein gré, en nous laissant une totale liberté d'accepter ou de refuser ce message d'amour et de réconciliation. Nous allons dans un premier temps voir que tout au long de notre lecture de la Parole de Dieu, Dieu prépare une promesse merveilleuse, une alliance nouvelle entre lui et l'homme, alliance qui est réalisée en Jésus son Fils unique. Ainsi, dès la chute d'Adam et Eve dans le jardin d'Eden, Dieu qui est omniscient, omnipotent et omniprésent, prépare dès lors sa réconciliation avec l'homme en lui donnant une promesse extraordinaire à travers la venue d'un sauveur qui rachètera les hommes et leur donnera la vie éternelle. Cette promesse est révélée à son peuple dès les temps anciens. Nous pouvons en voir une image dès la Genèse à travers la mort de l'animal qui sert à revêtir Adam et Eve et à couvrir leur nudité (annonce de la mort de Jésus et de son sang versé pour le rachat de nos péchés – Genèse 3:21) puis, lorsque Dieu demande à Abram d'offrir son fils unique en sacrifice (Genèse 22:2 « Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t-en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai ».).

Abram n'hésite pas à offrir son fils unique à Dieu mais l'Eternel ne lui permet pas de toucher à l'enfant et il pourvoit à l'holocauste puis, il fait cette promesse à Abram, lisons dans Genèse 22:17-18 «Je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix ».

Et c'est de la descendance d'Abram que naît le roi David, à Bethléhem. Nous pouvons le lire dans 1 Samuel 17:12 « Or David était fils de cet Ephratien de Bethléhem de Juda, nommé Isaï, qui avait huit fils, et qui, du temps de Saül, était vieux, avancé en âge ». David montre son amour pour Dieu et lui restera fidèle et, l’Éternel lui fait alors cette promesse 2 Samuel 7:16 «Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi ».

En continuant notre lecture dans la Bible, nous voyons que Dieu révèle à plusieurs reprises aux prophètes la venue prochaine du Sauveur afin d'encourager son peuple à garder la foi et à ne pas perdre espoir. Nous pouvons le lire dans plusieurs livres : les Psaumes, Esaïe, Zacharie... ainsi que dans le livre de Michée 5:1 « Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël, et dont l'origine remonte aux temps anciens, aux jours de l'éternité ». le Roi David fait partie de cette postérité de laquelle naîtra le Sauveur, Jésus. Nous pouvons le lire dans 2 Samuel 7:16 ainsi que dans le livre de Jean 7:42 « L’Écriture ne dit-elle pas que c'est de la postérité de David, et du village de Bethléhem, où était David, que le Christ doit venir ? ».

Dans son amour et sa grâce, Dieu a tout prédestiné depuis le début et Abram, David faisaient partie de ces plans. Les prophètes ont annoncé la venue de Jésus avec précision. Nous pouvons ainsi lire dans Esaïe 7:14 « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel ».

Ils nous donnent aussi un autre renseignement en révélant que le Sauveur naîtrait dans la ville de Bethléhem, ville de David. Nous pouvons le lire dans le livre de Michée mais cela nous est redit dans Mathieu 2:6 « Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple ».

Aussi, lorsque l'ange apparaît aux mages pour les avertir de la naissance du Sauveur, ils se lèvent pour aller adorer le sauveur à Bethléhem et lui offrir des présents (Mathieu 2:11). Ces présents sont des signes importants. J'aimerais reprendre ce passage que j'ai lu dans « Plaire au Seigneur : Puis ils (les mages) ouvrent leurs coffres et lui offrent leurs dons : l'or, symbole de la divinité et de la gloire, parle de la perfection éblouissante de la personne de Christ ; l'encens, préfigure le parfum de sa vie parfaite et sans péché, et la myrrhe, dont les anciens se servaient pour embaumer les morts, annonce les souffrances qu'il endurera en portant le péché du monde ». Rien n'est laissé au hasard, Dieu a tout prévu et tout révélé avant que ne s'accomplisse la promesse afin que personne ne puisse douter de la réalisation de celle-ci en la naissance de Jésus.

Nous pouvons lire dans Mathieu 1:21-22 « elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète... ». Nous pouvons également lire dans Luc 2:12-14 « Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée ! ». Paix sur la terre... AMEN !

Cette paix est réalisée en la naissance du Christ qui est la vie, la vérité et le seul chemin qui nous donne la vie éternelle et qui nous réconcilie avec le Père et nous fait participer à sa gloire. Quelle grâce merveilleuse non ? Il nous est dit que « les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé » - Luc 2:20.

Oui, Jésus est celui que nous attendions tous, celui que Dieu avait préparé depuis toujours pour nous sauver et nous redonner notre place d'enfants auprès de lui. Ce Sauveur, cette grâce divine est Jésus Christ. AMEN 

En ces temps de fêtes que nous passons en famille, nous devons prendre conscience que ce jour que nous célébrons et que nous nommons « Noël » est un jour de grâce pour chacun d'entre nous car il commémore la venue de Jésus sur terre pour nous sauver et nous libérer de la mort. En lui, nous avons la vie éternelle et les chaînes qui nous tenaient liés à la mort, à Satan, ont été brisées. Jésus a payé le prix de notre rachat et ce prix c'est son sang versé sur la croix du calvaire, c'est sa vie. Mais, Gloire à Dieu, Christ est ressuscité et assis à la droite de Dieu où il intercède en notre faveur. Ne faisons pas l'erreur de prendre à la légère la réelle signification de ce jour « Merry Christmas » en anglais, Joyeuse journée de Christ, « Feliz navidad » en espagnol, joyeuse nativité. Ce jour que nous fêtons n'est pas la venue du Père Noël qui apporte des cadeaux ou un simple rassemblement familial mais c'est avant tout reconnaître la naissance de Jésus Christ et annoncer la bonne nouvelle au monde, proclamer la vérité, la délivrance en Jésus et la vie éternelle en lui qui est le seul chemin (Jean 1:17 ; Jean 14:6).

Sachons annoncer à nos enfants la bonne nouvelle et leur enseigner la vérité. 1 Corinthiens 2:12 nous dit « Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce » et Dieu nous a révélé son Fils bien aimé qui nous donne la vie. Romains 12:2 nous dit également « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ».

Le Seigneur nous a laissé le Saint Esprit qui vit en nous et qui nous dirige dans ce monde de ténèbres. Ne tombons pas dans l'ignorance en nous conformant à la vision de ce monde sur le Père Noël qui n'est qu'un mensonge de plus de l'ennemi pour nous égarer de la vérité. La promesse de la grâce n'est qu'en Jésus lui seul (Galates 3:18).

Je terminerai ce message par ce passage de Romains 5:15 « Mais il n'en est pas du don gratuit comme de l'offense ; car, si par l'offense d'un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup».

Proclamons au monde entier sans crainte ni honte que ce jour qui est commémoré « Noël » est le souvenir de l'accomplissement de la promesse de Dieu faite pour nous réconcilier avec lui. Saisissons l'héritage divin qu'il nous a donné en Jésus et tenons fermement la couronne de vie incorruptible et glorieuse qu'il nous a donnée. C'est par la grâce que nous sommes sauvés en Jésus et cette grâce est manifestée chaque jour, à chaque instant, jusqu'au retour de notre Seigneur bien aimé.

Aussi, pour moi, comme cela devrait l'être pour vous, c'est tous les jours « Noël » car Jésus est présent dans ma vie constamment et son Esprit Saint dont je suis le temple est un témoignage vivant de sa gloire et de sa grâce.

Choisissons la bonne pierre lisse pour combattre

« Il prit en main son bâton, choisit dans le torrent cinq pierres polies, et les mit dans sa gibecière de berger et dans sa poche. Puis, sa fronde à la main, il s'avança contre le Philistin » 1 Samuel 17:40

Lorsque je lis ce passage je ne peux que rester émerveillée par la Toute Puissance de Dieu. Nous avons un Dieu pour qui rien n'est impossible, un Dieu qui peut tout en toutes circonstances. Ce passage est un véritable appel à placer toute notre confiance en notre Dieu tout puissant sachant qu'il sera toujours à nos cotés quelques soient les difficultés que nous rencontrons. Et même si celles-ci nous sembles insurmontables comme Goliath semblait insurmontable pour le peuple d'Israël, ayons en nous le regard de David qui a su voir au delà des apparences et contempler la gloire de Dieu. En ayant les regards fixés sur l’Éternel, David a saisi l'opportunité que Dieu lui offrait non seulement de délivrer le peuple mais également de changer le court de sa vie et de devenir un instrument puissant entre ses mains. Le petit berger à peine sortie de l'enfance, ce jeune sans expérience des règles du combat d'un soldat, est venu avec ce qu'il avait de plus utile : une gibecière. Cet instrument, il le maîtrisait et le connaissait parfaitement et il avait eu l'occasion de l'utiliser de manière victorieuse tout au long de sa jeune vie de berger. Devant ce géant menaçant, gigantesque, violent, cruel et sans pitié, devant ce puissant guerrier averti et armé de la tête aux pieds, David s'est présenté dans sa tenue habituelle de berger, sans prendre le risque de porter une armure qu'il ne maîtrisait pas et qui aurait été pour lui une occasion de chute. Les regards fixés vers Dieu en qui il plaçait sa confiance et dont il connaissait la puissance et la force, il a su utiliser l'onction que Dieu avait déversée en lui pour vaincre ce géant qui méprisait et insultait le peuple de Dieu.

Quel tempérament de vainqueur n'est-ce pas ? Faisant fis des insultes de ses frères et des moqueries de l'ennemi, David a utilisé ce qu'il connaissait de mieux et muni de sa gibecière il a mis en place tout ce que Dieu lui avait donné pour vaincre : cinq pierres polies. Pourquoi des pierres polies ? Car elles sont lisses, toutes les rugosités ont été effacées, nettoyées. Que nos vies soient aussi comme ces pierres et que le Saint Esprit puisse ôter tout ce qui n'est pas à la gloire de Dieu, que le Seigneur puisse nous travailler pour que nous soyons lavés et purifiés par son précieux sang qui nous purifie de toutes souillures.

Mais que sont ces pierres polies ? Comme nous pouvons le lire, il n'a pas pris au hasard ces pierres, non, loin de là. Il les a choisit sans précipitation. Il est dit : il « choisit ». C'est un terme important que nous devons bien comprendre. Face aux difficultés qui jalonnent notre vie, nous devons tout comme David apprendre à choisir les bons outils pour combattre l'ennemi de nos âmes. Il choisit non pas de porter les armes humaines et charnelles de ce monde mais il préféra revêtir les armes de Dieu qui sont avant tout spirituelles. Certes, nos choix peuvent souvent surprendre nos familles, nos amis, nos voisins... mais nous ne devons pas avoir peur de mettre en avant notre confiance en Dieu et d'affirmer nos choix pris en toute conscience et fermeté.

Et quelles sont ces pierres que Dieu a données à David pour combattre ? Nous pouvons les retrouver en lisant dans Éphésiens 6:14-17 « Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu ». Tout comme David saisissons la bonne pierre pour terrasser l'ennemi, les difficultés et remporter les victoires que Dieu nous a préparées d'avance. La pierre de la foi est celle que David utilisa, elle contenait à elle seule tout ce que le jeune homme avait besoin, la foi en son Dieu, la confiance en la délivrance qu'il allait lui donner. Pour remporter la victoire, David a su revêtir des armes spirituelles bien plus efficaces que n'importe quelles armes de ce monde. Il est dit dans 1 Samuel 17:48-49 « Aussitôt que le Philistin se mit en mouvement pour marcher au-devant de David, David courut sur le champ de bataille à la rencontre du Philistin. Il mit la main dans sa gibecière, y prit une pierre, et la lança avec sa fronde ; il frappa le Philistin au front, et la pierre s'enfonça dans le front du Philistin, qui tomba le visage contre terre ». AMEN ! Gloire à Dieu ! N'ayons pas peur d'avancer pour combattre le bon combat car le Seigneur nous accompagne et affermit notre main.

Attardons nous un instant sur un verbe qui me semble important. David « courut » sur le champ de bataille. Ce mot est un verbe d'action. Il « courut », il ne marche pas, il ne s'assied pas, il court... Dieu attend de nous que nous ayons ce mouvement actif : courons mes frères et sœurs. Paul lui même nous y encourage dans le livre de Philipiens 3:14 « Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ». Le verbe courir est utilisé à de nombreuses reprises comme dans Hébreux 12-1 ; Actes 20:24 ; 1 Corinthiens 9:26 ; Colossiens 2:18... Le Seigneur attend de nous que, malgré les épreuves qui nous assaillent, devant des montagnes de douleurs ou de difficultés, nous puissions être des témoins actifs, des soldats aguerris qui puissent être entraînés au combat spirituel avec des armes spirituelles dont nous connaissons l'utilité et que nous savons maîtriser. Et pour savoir les maîtriser il faut les utiliser. C'est pourquoi nous ne devons pas voir l'épreuve de manière négative mais plutôt comme un apprentissage pour savoir utiliser toutes les armes de Dieu sachant que dans le combat nous ne sommes pas seuls car le Saint Esprit nous habite et nous guide. Jésus a déjà tout vaincu alors nous devons avancer confiants car nous courrons non pour une couronne corruptible mais pour une couronne de vie incorruptible (1 Corinthiens 9:25). Je terminerais ce message en vous laissant ce passage d’Éphésiens 6:10 « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante ».

Ma prière en ce jour : Seigneur je veux te remercier car tu fais de moi un vaillant soldat et tu m'aides chaque jour à ne pas rester immobile mais tu me donnes la force du mouvement pour courir afin de remporter le prix de la victoire, la couronne de vie incorruptible que tu m'as préparée. Aides moi à ne pas regarder de façon négative les épreuves de la vie mais que je puisse les voir avec ton regard comme un apprentissage pour mieux te servir et devenir un témoin vivant et actif pour ta gloire. Remplis moi toujours plus de ton Saint Esprit et que tu puisses guider ma main pour saisir la bonne pierre polie pour mettre à terre l'ennemi et ainsi pouvoir te rendre gloire.

Prenez patience et gardez les regards fixés sur Jésus

« Et voici, une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans s'approcha par derrière, et toucha le bord de son vêtement. Car elle disait en elle-même : si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie. Jésus se retourna, et dit, en la voyant : Prends courage, ma fille, ta foi t'a guérie. Et cette femme fut guérie à l'heure même ». Mathieu 9:20-22

Si j'ai choisi ces versets aujourd'hui c'est pour vous encourager à prendre patience et à garder les regards fixés sur Jésus même lorsque la guérison ou la délivrance tarde à venir. Parfois, Dieu permet que nous passions par un temps d'attente afin de nous apprendre à persévérer en gardant nos cœurs ouverts à sa parole en demeurant dans la prière. Ce n'est pas qu'il nous a oublié, loin de là ! Et ce n'est pas lui non plus qui nous envoie la maladie, bien au contraire. Il « permet » que nous soyons atteints dans nos corps ou dans notre âme afin que nous puissions avancer dans l'apprentissage de la foi (voir l'exemple de Job). Pour cela, il travaille notre patience et notre persévérance en nous demandant de placer notre espérance en lui. Prenons le cas de cette femme atteinte d'une perte de sang depuis de nombreuses années. Elle n'a pas été vers Jésus en l'accusant de tous ses maux mais au contraire, discrètement, mais avec foi, elle s'est avancée pour toucher un pan du vêtement de Jésus sachant qu'elle serait guérie. Luc 8:43 nous dit de cette femme « Or, Il y avait une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu'aucun ait pu la guérir ». Je ne dis pas de ne pas consulter les médecins, Dieu les a placés pour nous soigner, mais, je pense qu'il est important de ne pas oublier que le meilleur des médecins est Jésus lui même. Esaïe 53:5 a dit prophétiquement de Jésus « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ». Lorsque tout semble perdu, lorsque médicalement il n'existe plus aucune solution, nous ne devons pas baisser les bras et gémir mais nous devons plutôt tourner les regards vers celui qui est le rémunérateur de toutes choses, vers celui qui est la vie et la vérité et en qui nous plaçons notre espérance : Jésus-Christ Roi, notre Sauveur et Seigneur. Pour cela le Seigneur nous a donné les dons de l'Esprit (1Corinthiens 12:28) qui s'exercent à l’Église premièrement. 1 Timothée 4:14 nous dit «Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t'a été donné par prophétie avec l'imposition des mains de l'assemblée des anciens ». Aussi, n'hésitons pas à demander l'onction d'huile dans notre Église locale afin que les anciens et le pasteur prient pour nous, par l'imposition des mains. J'aimerais vous donner un témoignage récent.

« Mon petit garçon avait subit l'été dernier un gros choc émotionnel tandis qu'en rentrant de promenade, nous traversions la route à quelques dizaines de mètres de notre maison. J'avais mon petit dernier dans sa poussette et mon aîné Samuel marchait près de moi lorsque tout à coup il est tombé à terre au deux tiers de la route. Il avait du mal à se relever et, en tournant la tête, j'ai vu arriver à toute trombe une voiture qui ne ralentissait même pas en nous voyant en difficultés sur le passage. Malgré mon handicap, Dieu m'a donné la force de tirer mon fils aîné tout en poussant de l'autre main la poussette vers le trottoir. Samuel a vu la scène et terrifié s'est mis à pleurer. Il a été pris de soubresauts et de tremblements si violents qu'il ne tenait plus debout. J'ai appelé au secours mais personne n'est venu à notre aide et la voiture, qui nous a frôlés, ne s'est même pas arrêtée. J'ai serré très fort mon petit dans mes bras en remerciant le Seigneur de nous avoir protégé et le Seigneur m'a donné la force de soulever mon fils tout en poussant la poussette et rentrer à la maison. Je suis handicapée et sans la force du Seigneur par le Saint Esprit je n'aurais jamais pu le faire. Les jours suivants Samuel a continué à avoir des crises de tremblements semblables à des sortes d’épilepsies et cela allait grandissant. J'avais été voir des psychologues, pédiatres, médecins... tous m'avaient donné des traitements très fort pour enlever ces crises mais rien n'y faisait. Alors, j'ai décidé d'aller à l'église et de demander au Pasteur l'imposition des mains pour le petit. Et vous savez quoi ? En rentrant chez moi Samuel n'a plus jamais refait de crises alors que depuis des semaines son état empirait. Gloire à Dieu ! » AMEN

N'oublions pas que le Seigneur nous a envoyé partout dans le monde pour proclamer la bonne nouvelle et guérir les malades (Mathieu 10:1 ; Luc 9:2...). La prière de la foi est efficace. Ce que Dieu attend de nous c'est que nous placions notre espérance en lui seul car c'est alors qu'il peut agir et nous donner la victoire en toutes choses. Dans Jérémie 33:6 Dieu dit « Voici, je lui donnerai la guérison et la santé, je les guérirai, et je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité ». Cette parole adressée à son peuple, est toujours valable aujourd'hui en Jésus Christ notre Sauveur. Son sang versé sur la croix du calvaire nous lave, nous purifie et nous guérit de toutes blessures ou maladies quelles qu'elles soient. Je vous encouragerais donc à ne pas désespérer lorsque la guérison tarde. Dieu connaît toutes choses et il vous délivrera en son temps. Je veux croire que ma propre guérison viendra lorsqu'il le jugera nécessaire et servira de témoignage pour sa gloire. Et si le Seigneur décide que je doive supporter mon état telle que je suis, je l'accepte avec humilité car tout doit se faire pour sa gloire et il sait ce qu'il y a de mieux pour moi. Paul aussi avait une écharde dans la chair mais il nous dit ceci « Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir » 2 Corinthiens 12:7. Alors quel que soit notre état physique, demandons la guérison et si elle tarde attendons patiemment, prions, persévérons et espérons en Jésus. Et si nous devons poursuivre notre pèlerinage sur cette terre avec « une écharde » alors acceptons là en remerciant le Seigneur de nous donner la vie sachant que ce qui est le plus important, c'est la santé spirituelle car le corps périra mais notre esprit demeure éternellement. Je vous laisserais ce dernier passage du Psaumes 103:3 « C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ». Gardons toujours confiance en l’Éternel et plaçons notre espérance en notre merveilleux Sauveur Jésus-Christ.

Élevons bien haut l'étendard de son nom

« Il m'a fait entrer dans la maison du vin ; et la bannière qu'il déploie sur moi, c'est l'amour » Cantiques des Cantiques 2:4.

Quel merveilleux passage n'est-ce pas ? Les Cantiques des Cantiques sont une superbe image de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, pour nous son Église, qui sommes sa bien-aimée. « Il m'a fait entrer dans la maison du vin » Ce vin, c'est le Saint Esprit qu'il déverse sur nous jour après jour et qui nous désaltère spirituellement. Le Saint Esprit est souvent comparé à du vin nouveau qui nous réjouit le cœur et l'âme car il nous témoigne du Père et du Fils. Mais quoi de plus beau que la bannière que Dieu nous a donnée, bannière de victoire et d'amour : Jésus-Christ son Fils bien aimé. Amen !

Dans Exode 17:15 nous lisons « Moïse bâtit un autel, et lui donna pour nom : l’Éternel ma bannière ». Quelle glorieuse bannière nous avons n'est-ce-pas ? Autrefois, lors des combats, les différentes parties portaient bien haut leur bannière en tête des troupes pour témoigner de leur appartenance et pour indiquer pour qui elles combattaient. De nos jours, nous voyons de plus en plus cette coutume revenir en force lors des manifestations, dans les réunions inter-églises, dans les rues lors de fêtes chrétiennes... Mais qu'en est-il pour nous ? Quelle bannière ou étendard portons nous fermement et fièrement ? La bannière que nous portons en nous, cet étendard spirituel n'est autre que Jésus-Christ lui même qui est l'emblème de l'amour de Dieu pour nous. C'est une bannière victorieuse et glorieuse car Jésus a tout accompli et tout vaincu sur la croix du calvaire. En portant en nous Jésus, nous proclamons notre appartenance à Dieu et témoignons de notre nouvelle naissance en tant que cohéritiers du Royaume de Dieu. Le Psaumes 20:6 dit ceci « Nous nous réjouirons de ton salut, nous lèverons l'étendard au nom de notre Dieu ; l’Éternel exaucera tous tes vœux ». Nous devons être fiers de porter en nous le salut en Jésus notre Sauveur et Seigneur et nous ne devons pas avoir honte de le lever à bout de bras bien haut pour que tous puissent voir l’œuvre de Dieu dans nos vies et ainsi voir la lumière qui brille en nous, lumière de vie et d'espoir, porteuse d'amour et de pardon. Le Psaumes 60:6 dit également «Tu as donné à ceux qui te craignent une bannière, pour qu'elle s'élève à cause de la vérité » et la vérité se trouve en Jésus-Christ qui est le chemin, la vérité et la vie.

Que se passe t-il lorsque nous élevons le nom de Jésus comme un étendard dans nos vies ? Que représente cette bannière ?

La première chose que nous pouvons voir c'est que Jésus notre bannière est un point de rassemblement des chrétiens de tous horizons, ce rassemblement forme le corps de Christ, l’Église dont nous sommes les membres. Tout comme les douze tribus d'Israël se réunissaient pour combattre, nous nous réunissons tous sous la même bannière et témoignons de celui qui vit en nous. Nous montrons son amour qui vit en nous par notre amour fraternel et notre union. Nous formons un seul peuple pour louer et adorer notre Dieu, notre Père et ainsi proclamer la vérité à travers le monde entier.

Deuxièmement, cette bannière est une déclaration de guerre contre le diable. En proclamant le nom de Jésus, nous faisons fuir les démons, et nous proclamons devant Dieu, devant les hommes mais aussi devant le diable que Jésus est vainqueur et que nous sommes victorieux en son nom puissant. Nous ne devons pas ignorer que nous sommes tous les jours dans un combat contre les ténèbres et les dominations spirituelles qui sont encore présents pour peu de temps dans ce monde. Certes ce combat est spirituel aussi nous devons nous battre avec des armes spirituelles que le Seigneur nous a données pour triompher en son nom. Dans ce combat, nous ne sommes pas seuls car le chef de l'armée divine, notre Seigneur est à nos cotés.

Enfin, troisièmement, la bannière que nous portons est un instrument de louange. Car en nous remplissant de son Saint Esprit, le Seigneur dépose en nous un chant d'amour et d'adoration pour notre Dieu. Dansons de joie en utilisant les bannières qu'il nous a données, car ses bannières sur nous, c'est l'amour, c'est la vérité, c'est la vie et la grâce. Dans Jean 12:32 Jésus nous dit « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi ». Jésus a été élevé comme étant la bannière de notre réconciliation avec Dieu. En s'offrant lui même en sacrifice pour nous sur la croix du calvaire, il nous donne la vie éternelle.

Je terminerais par ce passage dans Esaïe 11:10 « En ce jour, le rejeton d'Isaï sera là comme une bannière pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et la gloire sera sa demeure ». N'ayons pas peur de montrer de qui nous sommes nés et pour qui nous combattons, faisons trembler l'enfer de peur en portant bien haut l'étendard de son nom, du nom glorieux de notre Sauveur Jésus, de notre Dieu d'amour. Oui, ta bannière sur moi Seigneur, c'est l'amour !

Je t’instruirai et je te montrerai la voie

« Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi » Psaumes 32:8

Quel merveilleux message n'est-ce pas ? Nous avons là quatre actions bien définies qui nous enseignent.

En premier lieu, Dieu nous instruit afin de nous donner la nourriture spirituelle nécessaire pour pouvoir avancer et tenir ferme face à l'ennemi de nos âmes. J'aime ce passage de Deutéronome 32:2 « Que mes instructions se répandent comme la pluie, que ma parole tombe comme la rosée, comme des ondées sur la verdure, comme des gouttes d'eau sur l'herbe ! ». Quelle poésie ! Mais surtout comprenons bien l'importance de ce verset. Dieu désire que ses instructions soient gravées en nous. Pour que nous puissions retenir la parole de vie, il faut non seulement la lire, mais aussi la mettre en pratique à chaque moment de notre vie, car c'est ainsi qu'elle pourra s'ancrer dans nos cœurs comme une plante qui prend racine et pousse car elle est bien arrosée. L'instruction nous permet d'apprendre entre autre : la patience, la consolation, à prendre courage et à placer notre espérance en Dieu seul (Romains 15:4). Proverbes 4:13nous dit « Retiens l'instruction, ne t'en dessaisis pas ; garde-la, car elle est ta vie ». Tout au long de notre lecture de la Bible l’Éternel insiste sur l'importance de saisir son instruction et de la retenir car elle est indispensable à notre parcours chrétien (Esaïe 28:26 ; Mathieu 11:29). Si nous ne connaissons pas les instructions données par le Seigneur et si nous ne les maîtrisons pas (il faut les mettre en pratique pour les connaître), alors nous ne seront pas en capacité d'utiliser correctement les armes spirituelles que Dieu nous a données pour combattre et avancer sur le chemin qu'il a tracé pour nous et qui mène à la croix du calvaire, à la vie éternelle en Jésus notre Sauveur et Seigneur.

Une fois que nous acceptons l'instruction, Dieu peut nous montrer le chemin à suivre. Ce chemin est déjà tout tracé car il se trouve en Jésus-Christ qui est la vie, le chemin et la vérité (Jean 14:6). Mais Mathieu 7:14 nous dit « Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent ». Il est si facile de prendre la voie express pour rouler au plus vite mais le chemin que nous devons suivre avec le Seigneur est parsemé d’embûches, d'épreuves et parfois de souffrances mais sur ce chemin nous ne sommes jamais seuls car le Saint Esprit dont nous sommes le temple vit en nous et nous encourage et le Seigneur nous tiens la main à chaque instant. Souvent dans l'impatience de nos désirs, nous choisissons de ne pas attendre les plans de Dieu pour nos vies car l'attente nous semble trop longue mais, la conséquence, c'est que nous nous mettons alors en danger et il en résulte des souffrances et des difficultés dont nous nous serions bien passé. Aussi, en méditant la parole de Dieu, nous apprenons à patienter et à prier pour nous mettre à l'écoute de Dieu. A travers la prière où lors des réunions à l’Église, Dieu nous adresse sa volonté pour nos vies par des signes divers (le parler en langues, les prophéties, les songes...). Lorsque nous savons prendre le temps de nous mettre à son écoute, c'est alors que Dieu peut nous montrer le chemin et intervenir dans nos vies pour dénouer bien des situations et donner la guérison du corps et de l'âme.

J'aime reprendre pour exemple Moïse et le peuple que Dieu conduisit vers la terre promise en leur montrant le chemin, la nuit par une flamme de feu et le jour par la nuée (Deutéronome 1:31-33). Ce feu qui nous guide sur le bon chemin maintenant brûle en nous à travers le Saint Esprit que le Seigneur nous a laissé en attendant son retour.

Dieu peut ainsi nous conseiller sur nos choix, nous apporter des réponses précises lorsque nous l'écoutons et le laissons agir. Quelque soit la circonstance ou la situation, notre Seigneur répondra toujours présent pour nous apporter la solution la meilleure pour notre vie, mais en son temps. Si nous tournons les regards vers les conseils humains, imparfaits, nous prenons le risque de manquer une bénédiction importante de la part du Seigneur et de perdre ce qu'il avait prévu pour nous. Les Psaumes nous encouragent à regarder au Seigneur et à placer en lui notre confiance (Psaumes 16:7 ; Psaumes 119:24...). Nous avons le meilleur conseiller qui puisse exister : Jésus (Esaïe 9:5). Et il le fait gracieusement, par amour. Alors pourquoi chercher ailleurs puisque le meilleur est à nos cotés ?

Enfin, nous avons l'assurance qu'en restant sur le bon chemin, en recherchant la présence du Saint Esprit et mettant Dieu en premier dans nos vies, il gardera toujours son regard d'amour posé sur nous et nous apportera sa protection divine. « Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité » Psaumes 139:24.

Pour terminer ce message, j'aimerais vous laisser un témoignage qui étayera ce que nous venons de voir ensemble.

« J'étais encore jeune fille et je vivais chez mes parents avec ma petite sœur et mon petit frère. Mon frère était parti du coté de Saint-Nazaire lors d'une sortie organisée par l'école. Alors que la nuit était tombée, nous avons reçu un appel de mon petit frère tout affolé. Il avait été l'objet de railleries et de menaces de la part de ses camarades et, pour échapper à leur méchanceté, il avait préféré fuir en pleine nuit alors qu'il ne connaissait pas la région. Heureusement, le Seigneur était avec lui et son regard protecteur ne le quittait pas. Comme il marchait, tout en priant, depuis un certain temps dans les rues sombres et isolées, le Seigneur lui a permit de trouver une cabine téléphonique pour pouvoir nous appeler. Affolé, il ne savait pas où il se trouvait, complètement perdu. Alors, avec mon père, nous nous sommes mis en prière et nous avons appelé le pasteur de Saint-Nazaire pour qu'il puisse retrouver mon frère. Le pasteur ignorait où il pouvait bien être mais il plaça sa confiance en Dieu et tout en conduisant il pria le Seigneur de le guider vers mon frère. De notre coté, nous étions aussi en prière, suppliant le Seigneur de le protéger. Tout à coup le téléphone a sonné et le pasteur nous a annoncé que nous n'avions plus à nous faire de soucis car le Seigneur avait entendu notre prière et guidé son serviteur jusqu'au petit frigorifié et apeuré. Nous avons alors remercié le Seigneur car il nous avait une fois de plus montrer qu'il a toujours les regards fixés sur ses enfants et qu'il garde sa main protectrice sur chacun de nous. Lorsque nous portons en nous les instructions du Seigneur et que nous les mettons en pratique dans nos vies, lorsque nous le laissons nous diriger et que nous faisons appel à lui pour nous conseiller et nous délivrer, il répond toujours et nous apporte la victoire et la délivrance. Nous avons ainsi ramener mon frère sain et sauf à la maison, fortifiés et encouragés de savoir que Dieu est constamment à l'écoute de ses enfants et qu'il est avec nous sur le chemin étroit. »

Je vous encourage donc à placer votre confiance en l’Éternel, a plonger vos regards dans son amour en gardant précieusement tous les préceptes qu'il nous a donnés pour nous fortifier, nous consoler, nous délivrer et nous former. Que le nom de notre Seigneur tout puissant soit loué, adoré et glorifié à tout jamais. AMEN

Mettons nous à l'heure de Dieu

« Mais il est une chose, bien aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » 2 Pierre 3:8.

Bien souvent nous soupirons auprès du Seigneur en lui demandant pourquoi il met tant de temps à nous délivrer d'une situation compliquée ou pour nous guérir de telle maladie. Mais, nous ne devons pas ignorer que le temps de Dieu n'est pas le même que le nôtre. Nous réagissons avec nos limites charnelles alors que Dieu lui est Éternel et il n'a pas de limites ni de fin. Pour lui le temps est infini contrairement à nous qui sommes dirigés par un aspect temporel défini et limité physiquement.

Le Psaume 90:4 nous dit « Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d'hier, quand il n'est plus, et comme une veille de la nuit ». Bien sûr, pour nous il est difficile d'attendre le temps de Dieu car nous trouvons la délivrance bien longue, mais nous devons garder les regards fixés sur Jésus qui est le rémunérateur de toutes choses et auprès duquel nous avons la certitude d'être entendu. Nous savons qu'il ne reste jamais insensible à nos supplications. Nous avons l'assurance qu'en son temps il agira et nous apportera la victoire dans l'épreuve que nous traversons. Dieu connaît tout et nous devons apprendre à patienter pour obtenir la victoire au temps prévu par Dieu, car lui seul sait quel est le moment propice pour nous la donner. Mais ce qui est important de ne pas oublier, c'est que tout ce que Dieu dit s'accomplit toujours.

L'Ecclésiaste disait « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (Ecclésiaste 3:1) et « Il fait toute chose bonne en son temps : même il a mis dans le cœur la pensée de l'éternité, bien que l'homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin » (Ecclésiaste 3:11).

Si nous voulons hâter le temps de Dieu, nous allons immanquablement aller au devant de plus gros problèmes ou même de déceptions. Prenons l'exemple de Sarah, elle a voulu hâter le plan de Dieu en donnant à Abraham une de ses servantes pour lui donner un enfant, et cela a provoqué bien des souffrances dans leur couple.

Genèse 21:2 nous dit « Sarah devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé ». Dieu n'a pas retiré sa promesse mais elle s'est accomplie au temps prévu et ce, ni avant, ni après. De la même manière il interviendra pour nous délivrer au temps favorable qu'il aura convenu et nous ne devons pas douter de son accomplissement même si cela semble long. Il faut savoir garder confiance en notre Dieu d'amour et persévérer dans la foi et la prière.

2 Corinthiens 6:2 nous dit « Car il dit : au temps favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut ».

Le temps de Dieu est le moment favorable pour intervenir dans nos vies même si nous n'en comprenons pas la raison. Il faut savoir que l'attente n'est pas vaine mais c'est un moment particulier que Dieu permet pour que nous puissions placer notre confiance en lui et pour que nous puissions chercher en lui la solution à nos problèmes à travers la prière et l'intercession.

Jérémie 1:11-12 nous dit «La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Que vois-tu, Jérémie ? Je répondis : Je vois une branche d'amandier. Et l’Éternel me dit : Tu as bien vu ; car je veille sur ma parole, pour l'exécuter ».

Dieu ne nous oublie pas mes frères et sœurs mais à travers la patience et la persévérance il travaille notre foi afin que nous puissions grandir spirituellement en gardant les regards fixés sur lui. La foi est aussi une ferme attente où nous nous attendons à Dieu et nous soumettons à sa volonté afin d'obtenir le fruit de notre ferme confiance : la victoire et la délivrance en Jésus notre Sauveur.

Ne soyons pas impatients et ne hâtons pas le temps de Dieu en cherchant des solutions humaines car cela n'apportera que souffrances et incompréhensions. Laissons nous totalement guider par le Seigneur et même si nous ne comprenons pas toujours son temps pour intervenir, soumettons nous à lui avec foi, confiance et assurance sachant qu'il a déjà prévu la délivrance pour chacun de nous. Pendant ce temps de préparation que Dieu nous donne, montrons lui notre reconnaissance en le remerciant et en l'adorant lui seul car il en est digne. Dieu a du temps pour chacun de nous et il ne nous oublie pas, soyez en sûr. Comprendre l'heure de Dieu c'est ouvrir la bonne porte au bon moment. Voulez-vous placer votre vie toute entière entre les mains de Dieu ? Alors acceptez de vous mettre à l'heure de Dieu et attendez avec persévérance et foi car il agira en son temps.

Portons en nous le bon sel

« La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel » Genèse 19:26.

En relisant ce passage de la Genèse, je me suis demandée pourquoi l’Éternel avait transformé la femme de Lot en statue de sel. La réponse la plus commune que tous les pasteurs nous enseignent avec vérité, c'est qu'en se retournant, la femme de Lot a éprouvé des regrets pour tout ce qu'elle perdait en quittant Sodome et Gomorrhe, même si ces pertes étaient liées à des villes dépravées. Bien qu'elle ait suivi son époux, qui lui partait en étant confiant et en ne regardant qu'aux promesses de Dieu pour sa vie, sa femme, elle, gardait son esprit tourné vers le passé, vers toutes ces choses matérielles qui allaient lui faire défaut. Son cœur n'était pas ouvert à Dieu et son esprit restait emprisonné par ses souvenirs. Conservée en statue de sel, la femme de Lot est devenue un exemple de la conséquence de notre désobéissance à Dieu.

Je me suis alors demandée : mais pourquoi en statue de sel ? Dieu aurait pu envoyer la foudre...

Quelle est l'importance du sel : c'est un condiment. C'est quelque chose que l'on utilise en cuisine pour relever le goût mais aussi pour conserver, protéger et préserver la nourriture. Trop de sel rend la nourriture immangeable. Mais savez-vous également quel est l'utilité du sel dans nos vies ? Dans le corps humain le sel joue un rôle important tant pour répartir l'eau qui est en nous que pour réguler la tension et le volume sanguin. Il est primordial pour le bon fonctionnement des muscles et le cheminement de l'influx nerveux.

En transformant la femme de Lot en statue de sel, le Seigneur a voulu nous montrer qu'en gardant dans nos cœurs tout ce qui est ancien et charnel, nous perdons toute la saveur qu'il a mis en nous. En conservant les racines de notre ancienne nature, nous allons peu à peu nous détruire et nous rendre semblable à une statue : froid, dur, sec, sans vie. Il est important de laisser le Saint Esprit œuvre en nous pour qu'il puisse enlever tout ce qui n'est pas à la gloire de Dieu et qui nous empêche de grandir dans la foi et d'être des témoins véritables de Christ. Nous pouvons avoir extérieurement l'aspect d'un chrétien pratiquant et fidèle aux réunions mais intérieurement, notre cœur peut être immobilisé par les soucis, le passé, la peur et éloigné de la présence du Saint Esprit.

Mathieu 5:13 nous dit « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes ». Dieu fait de nous un sel d'une grande saveur qui parfume le monde. Nous avons en nous quelque chose d'important que nous ne devons pas ignorer : la vie en Jésus notre Sauveur. Tout comme le sel a une importance capitale pour notre corps, Dieu a besoin que nous soyons à son image car c'est à travers nous que le monde peu voir sa lumière, goûter au pardon et recevoir la bonne nouvelle et la délivrance. Nous devons donc porter en nous les fruits savoureux du Saint Esprit afin que le monde puisse contempler en nous l'amour de Christ. Nous sommes entre les mains de notre Seigneur, primordiales pour protéger et préserver la parole de Dieu et la transmettre autour de nous. Comme le sel sert au bon fonctionnement du corps, nous devons veiller au bon fonctionnement du corps de Christ dont nous sommes les membres, en nous laissant guider par le Saint Esprit. Nous devons le laisser diriger nos vies et véhiculer tout ce qui est bon pour l'édification de l’Église.

En devenant le temple du Saint Esprit nous devons être capable de tout laisser derrière nous, notre passé, nos souvenirs douloureux et nos problèmes pour ne regarder que ce qui est spirituel. Ne restons pas figés par le passé ou par les difficultés que nous rencontrons mais recevons en nous le sel de vie que le Seigneur dépose par son Saint Esprit. Nous devons porter en nous une semence qui puisse germer, grandir et produire pour la gloire de Dieu. Participons au bon fonctionnement de son Église de manière active. Ne pas bouger, s’asseoir, attendre ne sont pas des termes  en adéquation avec ce que le Seigneur attend de nous. Dieu nous désir actifs, brûlants, plein de vie, d'ardeur, de joie et d'amour afin que le monde qui nous entoure puisse avoir envie de vivre eux même cette renaissance en Christ. Dans Philipiens 3:7 Paul nous dit ceci « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ ». Ce qui est charnel périra un jour mais ce qui est spirituel demeurera toujours. Nous devons faire le bon choix, celui de regarder devant nous, les yeux fixés sur celui qui est le rémunérateur de toutes choses : Jésus Christ notre Sauveur. Soyons du sel qui a du goût et qui donnera soif au monde pour qu'il puisse venir se désaltérer à la source de vie, à Jésus qui est le seul chemin. Portons en nous les préceptes du Seigneur et révélons la saveur du Saint Esprit qui vit en nous.

Ma prière en ce jour : Seigneur fait de moi un sel rempli de saveur. Que ce sel puisse donner soif à ceux qui m’entourent pour entendre ta parole et ainsi pouvoir venir se désaltérer en toi qui es la vie et la vérité. Que je puisse aussi devenir un sel qui puisse participer au bon fonctionnement du corps de Christ, ton Eglise, en y devenant actrice et active. AMEN